|
o$a fa ne ee nf ef ele 08 eo ef nn ef nd eh of of ef 38
En Amérique, dans cette atmosphère saxonisée et saxonisante, nous le savons maintenant: nous sommes restés catho- liques parce que nous sommes restés Français. Après Dieu voilà d’où nous est:
venu le salut,
Abbé GROULX.
# CO CC CO + CAS CO + CE + Lo + + + + $ $e us
r
vol. XVII
en nrne ode
Personne ne peut être en même temps
cHoyen canadien et sujet britann
Nous publions ici, pour le bénéfice de nos lecteurs, les princi-
paux passages du discours prononcé aux Communes par M. Maxime Raymond, député de Beauharnois-Lapr
, le 5 avril, airie et chef
national du Bloc populaire, sur le bill de la citoyenneté canadienne:
EE CEETÉELELECECEL CE CE LE CE EEE TUCCELCEEEEECE EE TEE LEE
OBSERYATOIRE :
CTELLELLELELUELETLE LEO LTEEETECIEEEEEC TEE TET FE
Courage et droiture de Franco
LL
(LLLET CN
4
Le gouvernement (communiste) de Pologne, instrument docile de la Rus- sie, vient de demander au Consel des Nations Unies de prendre des mesures contre le régime de Franco en Espagne, prétextant que ce régime est une mena- ce pour la paix du monde.
Le général Franco n’a pas été long à riposter et de belle façon. Il a courageu- sement affirmé que les étrangers n'a- vaient pas à se mettre le nez dans les affaires intérieures de l'Espagne, et qu'ils saura prendre les moyens néces- saires pour faire respecter l'intégrité de son pays.
Il est allé plus loin encore. Il a défié qui que ce soit de lui prouver que l’'Es- pagne est une menace pour la paix mondiale et il a invité les pays qui maintiennent des relations diplomati- ques avec l'Espagne à aller faire sur
Après avoir montré que le bill définit d’une façon ambiguë le titre de citoyen canadien, M. Raymond explique pour- quoi il ne dote pas le Canada des sym- boles d’une nation souveraine.
Le but du bill
J'en viens maintenant au but princi- pal du bill qui serait de doter le Ca- nada de l'un des symboles d'une na- tion. Tous ceux qui sont fiers de leur Pays, qui croient, comme on l’a maintes et maintes fois répété, que le Canada est un pays souverain, se sont réjouis apprendre qu'enfin les Canadiens au- raient une citoyenneté distincte de cel- le de tout autre pays, une citoyenneté vraiment canadienne, inscrite dans nos lois. Malheureusement, nous sommes encore loin de la réalisation de cet ob-. jectif. Le ministre’ s’est appliqué à nous démontrer qu'il y avait changement,
ique
trouve donc ce symbole de la nation,
auquel le secrétaire d'Etat a fait allu- :
sion avec tant d’éloquence? Le Canada est une nation, une nation souveraine.
Le Royaume-Unis en est une autre, !
également souveraine. Toutes deux sont égales en status. La citoyenneté veut dire la qualité de membre d'une nation souveraine.
Lorsqu'un homme opte pour devenir sujet d'un pays par naturalisation, il cesse automatiquement d’être le sujet de la nation dont il faisait partie avant Sa naturalisation, En acquérant une nouvelle nationalité, il perd celle qu’il avait. Voilà ce que personne ne saurait contester. Un citoyen canadien ne peut être en même temps sujet britannique, parce qu'il ne saurait y avoir de citoyen- neté ou de nationalité double ou multi- ple. Une personne ne peut appartenir à deux pays en même temps. Cela est inadmissible: c’est un principe bien dé- fini.
Une autorité Je citerai une autorité en la matière:
mais qu'en même temps notre status , Cleveland, dans son livre intitulé: “Ci- n'était pas modifié, Pour le moment, je itoyenneté américaine”.
n'ai pas l'intention d'examiner cette mesure en détail. J'aurai l’occasion d'y
Voici ce qu’il dit: “La double nationalité est irrécon-
revenir. Mais je désire insister, ce soir, lciliable.
sur un point: bien que le bill ait pour
“Etant donné que chaque groupement
objet de définir clairement la citoyen- {national indépendant et politiquement neté et de symboliser notre souveraine- | organisé s'est toujours réservé le droit té, et ainsi d'écarter toute confusion ide choisir ses membres, des conflits ju-
place toutes les enquêtes qu’ils jugeront |P°SSible, il nous présente un enchevé-
opportunes. Peut-on demander une offre plus
trement de la citonneté canadienne et
‘de la nationalité britannique, alors que
ridiques ont surgi au cours desquels s’est posée la question de la double nationali- té. II est maintenant admis, en principe,
1 | à its 7 A à : loyale? Pourtant la Russie, la Pologne, es deux devraient être considérés com- | que la double citoyenneté nationale ne
la France et le Mexique, qui, semble- t-il, ont peur de la vérité, ne veulent pas d’une enquête. Ils s’en tiennent à la politique si chère aux communistes de Moscou: “Croïs ou meurs”.
(Suite de la page 8)
Lettre au premier ministre
Gofeurville, pleine lune d'avril. M. Lion McK. King, Fromagerie d'Ottawa, Canada, Angleterre, . Cher monsieur le premier ministre,
Comme je suis le chef du “Parti des Animaux”, on m'a demandé de vous envoyer un mémoire pour vous faire assavoir la plateforme politique de no- tre classe. Etant donné qu’on vous a baptisé du nom de “Lyon” (le roi des animaux), je suis certain qu’on va pou- voir s'entendre et que vous allez appuyer notre délégation.
D'abord, il paraît que votre gouverne- ment vient d'imposer du rationnement sur les animaux. Voyons, vous savez bien que si vous nourrissez les animaux rien qu'avec de la paille, les vaches vont vous donner nas mal de petit lait, les cochons vont retourner en ‘“coenne”, puis moi je ne pourrai pas rester sur la “job”. Pourquoi que vous ne voteriez pas un petit milliard en faveur des ani- Maux, comme vous Je faites pour votre belle-mère d'Angleterre?
Un petit milliard, savez-vous que ça
rendrait fichument service aux goffeurs |.
et aux “Canayens” du pays. Vous êtes un vieux garçon, vous: vous ne savez Pas ce que c’est que d'élever une famille. Quand on à des portées de goffeurs et des nichées d'enfants à nourrir, ça en Prend de la “grob” et des fonds de cu- lotte, Faudrait aussi réparer le pontage des écuries, peinturer les bâtiments et ne pas loger le monde dans des soues. Tout ça, ça demande de “l’argin”. . .
À propos de notre nouveau Gouver- Neur, il paraît qu'il est arrivé au pays avec trois petits chiens. Ca me fait Plaisir de voir arriver ces trois immi- Srants; ils augmentent d'autant la po- bulation des animaux et vont resserrer les liens avec l'Empire.
Le Parti des Animaux proteste contre la hausse de 12 cents que le gouverne- ment vient d'imposer aux machines a- &ricoles, Si vous voulez vraiment avoir des revenus, vous auriez plus de chance de taxer les “combines” électorales. En-
tre moi puis vous, monsieur le ministre,
à Commence à sentir fort dans votre fromagerie, 71 va falloir la nettoyer a- vant longtemps. En terminant je vous souhaite Joyeuses Pâques”. Je vous enverrais IE un oeuf de Pâques comme cadeau, Mais je garde mes oeufs pour l'Angle- terre, :
Un électeur dévoué,
Le GOFFEUR,
chef du Parti des Animaux.
me des choses tout à fait distinctes. La double nationalité est inadmissible Prenons, par exemple, l’article 26 qui dit ceci: “Un citoyen canadien est un
doit pas et ne peut pas exister. Comme le dit Morse, “il est inadmissible, en principe, qu’une personne puisse être membre de deux nations à la fois. .. Elle ne peut être à la fois citoyen de
EDMONTON, ALBERTA —
Organe de l'Association Canadienne-Française de Alberta
MERCREDI
17 AVRIL 1946
Maintien du français lié à l'avenir du pays Toronto. — Donald Fleming, dé- puté progressiste conservateur de Toronto- Eglinton, s'est prononcé, devant l'Empire Club, en faveur d'u- {ne plus grande unité entre toutes ‘| les classes au Canada et particulié- ji rement entre Canadiens anglais et | Canadiens français. On a exploité la question de race pour des fins politi- ques, dit-il, et c'est, à son avis, un crime contre le Canada. “L'oeuvre de réconciliation que je | propose doit commencer à Ottawa et doit reposer sur la compréhension | mutuelle. Cette dernière résultera en bonne partie des études et des voyages en sorte que nous nous con- naïissions mieux les uns les autres. “Mais le mal qui a déjà été accom- pli continuera si des minorités et majorités agressives continuent de se dresser les unes contre les autres, “Ceux qui souhaitent l'élimination d’une de nos deux langues nationales sapent les fondements de la Confé- dération, déclara M. Fleming. De telles visées suscitent de la crainte et de la méfiance.’ ?
| Mgr Cody coadjuteur de London
Ottawa. — Son Exc. Mgr John-C. Co- dy, évêque de Victoria, vient d’être nom- ‘mé évêque coadjuteur de London, Ont. let évêque titulaire d'Elatée.
Mgr Cody est âgé de 47 ans et natif d'Ottawa. Il fut nommé évêque de Vic- toria, il y a neuf ans. I] faisait autrefois {partie du clergé régulier du diocèse d'Ottawa.
Gouvernement haïtien reconnu par les E.-Unis
Washington. — Les Etats-Unis ont repris leurs relations diplomatiques avec Haïti, reconnaissant le gouvernement militaire qui a renversé le régime Les- cot, le 11 janvier dernier.
es efforts des Etats-Unis et du Canada pour secourir les peuples affamés
Washington. — Le gouvernement a- mettra aux Etats-Unis de puiser dès
Unis.
méricain trouve le moyen d’expédier maintenant dans leurs réserves pour se- plus de vivres outre-mer sans, pour cela, | courir les peuples affamés, imposer le rationnement aux Etats-:
Ottawa. — Le Canada a fourni en trois ans assez de blé pour nourrir une
Le peuple américain a appris que les |population de 250,000,000 d'habitants
stocks de blé au pays sont très peu con- pendant douze mois, a déclaré l’hon. J.- sidérables et que la situation pourraitiG. Gardiner, ministre fédéral de l’A- encore s’aggraver. Le ler avril, suivant :griculture, dans une causerie prononcée le secrétariat de l'Agriculture, les ré- serves de blé s'élevaient à 204,000,000 : d'économie des vivres.
à la radio en faveur de la campagne
sujet britannique”. deux Etats; et règle générale, une per- Si, comme le dit le projet de loi, un sonne ne peut avoir qu'une seule allé-
citoyen canadien est un sujet britanni- :geance. . .
que, il a donc une double nationalité, cei Cela paraît absurde à première vue,
qui est inadmissible en principe. Où se| (suite à la page 8)
S.S. Pie XII demande de lutter contre l'ignorance religieuse
Rome. — Sa Sainteté le pape Pie XIT, | -Un service suprême dans une allocution transmise par radio| “Les parents, les éducateurs et les à un congrès d'éducateurs à Barcelone, | prêtres doivent rendre à l'humanité le a demandé aux chefs catholiques de service suprême d'ouvrir aux généra-
de boisseaux, soit une diminution de 122,000,000 de bhboisseaux comparative- ment à la même date l’an dernier. C'est la première fois depuis 1941 que les stocks de blé au 1er avril sont si peu élevés.
Fait réjouissant, cependant, la pro-
En 1943, le Canada avait un surplus de blé de 600,000,000 de boisseaux pro- lvenant des récoltes des années passées. De 1943 à aujourd'hui, il a exporté xré- gulièrement, 1,000,000 de boisseaux de ‘blé par jour. En ce qui concerne les fournitures de viande, le Canada à cer- duction du blé d'hiver cette année s’é- |taines époques de cette période de 1943- lèvera à 830,836,000. boisseaux. Compte |46 à exporté jusqu’à 90 p.c. de coute sa tenu du rendement de la récolte du blé production de porc, qualités “A” et “B”. du printemps, s’élevant à 260,000,900 de | Il s'était engagé à livrer 90,000,000 de boisseaux, la production de 194€ dé- livres de viande en conserve à l’'UNRRA. passera le milliard de boisseaux. Il en à livré 126,000,000 de livres.
Le secrétaire de l'Agriculture, Clinton | Le ministre à demandé au public de Anderson, a déclaré que la perspective | coopérer à la campagne destinée à per- d’une récolte de blé sans précédent per- mettre aux Canadiens de remplacer | certains aliments par d’autres qu'ils
T |
|
| Û
| peuvent produire eux-mêmes dans leurs !
No 22
Congrès des cooperateurs de langue française à Edmonton
On est assuré d’une belle délégation de tous les centres français de l’Alberta
EDMONTON. — Il reste à peine une huitaine de jours avant la tenue du congrès général des coopérateurs canadiens-français de l'Alberta. C’est en efeft le 25 avril, jeudi de la semaine prochaine, que les représentants de toutes les organisations coopératives et caisses populaires de langue française de notre province se réuni- ront à Edmonton.
On avait senti souvent le besoin d’un rapprochement et d’une collaboration plus étroite entre tous les nôtres. Depuis le congrès de la coopération, tenu ici à l'automne de 1939, il en fut question à plus d’une reprise. En octobre 1942, au cours d’une réunion des caisses populaires sous les auspices de l’A.C.F.A., on avait même émis l’idée d'une fédération française. Le projet, semble-t-il, sera heu- reusement solutionné dans quelques jours. Il embrassera non plus seulement les caisses, mais tout le mouvement coopératif.
Le problème qui se pose pour nos compatriotes de l'Alberta est le même que celui qui vient d’être réglé, sur le plan national, par la fondation de deux fédérations distinctes: le Conseil canadien de la coopération et la Co-operative Union of Canada. Tous admettent que, pour faciliter le progrès du mouvement, il est nécessaire d’a- voir des organismes propres à chacune des deux groupes français et anglais. Sur ce point la déclaration de M. A.-B. MacDonald ne laisse aucun doute.
La fondation d’une fédération provinciale pour nos coopéra- teurs de langue française est donc appelée à jouer le même rôle: promouvoir plus facilement la coopération chez nos Canadiens français et assurer une meilleure collaboration avec les autres organismes de même genre qui existent dans la province et dans le reste du pays.
Chaque groupement coopératif de langue française de l'Alberta a été invité à envoyer au Congrès du 25 avril un délégué officiel qui aura le droit de parler au nom de son groupe et de voter chaque
| fois que la chose sera requise. Toutefois, ilest bon de le remarquer, tous les coopérateurs ont la permission, s'ils le veulent, d'assister au congrès et même de prendre part à la discussion. | Les deux principales questions qui seront soumises à cette as- semblée seront: l'opportunité d’un groupement provincial et son jREaUen au Conseil canadien de la coopération. Cela comprend en même temps toutes les questions de détails qui se rattachent à ces deux problèmes.
Si l’on en juge par les réponses reçues à date, le congrès de la semaine prochaine promet de remporter un éclatant succès, et de produire des résultats appréciables pour tous les nôtres.
Nous souhaitons aux congressistes la plus entière réussite.
1 —
La Russie aurait fait du Canada un centre mondial d'espionnage
i 1
D'après un rapport de la British [sées formellement d’avoir fourni des in-
United Press, on a révélé à Ottawa que
combattre le laïcisme grandissant et le mal “transcendant” de l'ignorance re- ligieuse.
“Le monde souffre de maux graves, mais peu sont aussi transcendants que l'ignorance religieuse parmi toutes les classes”, a dit le Souverain Pontife dans un appel aux éducateurs de l'Eglise pour qu’ils inculquent les principes du catho- licisme à leurs élèves.
Le Saint-Père a conclu son allocution en bénissant “toute l'Espagne catholi que. .. et les chefs éminents de son gouvernement.”
“Si nous n’enseignons pas le caté- chisme aux jeunes”, à dit le Pape en guise d'avertissement, le laïcisme pro- duira un large fossé entre le citoyen et le chrétien. L'Eglise verra ses droits disputés dans le domäine de l'enseigne- ment et la prétendue néo-culture pren- dra en vain la liberté d'exclure la reli- gion, . .”
Nos relations diplomati- ques avec le Vatican
Ottawa. — Aucune mesure n'a été prise jusqu'ici en vue de la nomination d'un aibassadeur du Canada auprès du Vatican. Telle est la réponse fournie aux Communes par le gouvernement à une interpellation de M. Wilfrid La- croix, député libéral de Québec-Mont- morency.
Noms des gagnants
Tirage hebdomadüire en fa- veur des abonnés dont l'abon- nement est en règle.-
Gagnants de cette, semaine: Jos. Brassard, Joussard, Alta :
Ovila Sabourin, Morinville, Alta
Jos. Desaulniers, Beaumont, Alta
Adélard Ouellette, Lao Magloire, Alta
Chacun de ces: gagnants recevra un album de la Bonne Chanson, com- prenànt trente chansons.
mcm |
ane
tions nouvelles, par le catéchisme, les’ trésors de la doctrine catholique”, a a-' jouté Sa Sainteté, affirmant que cela | constituera les fondements d'une paix mondiale — “l'unique paix digne de ce: nom, la paix chrétienne”. Ottawa. — Le nombre des enfants, se- Le Pape a loué l’éducatio ncatholi- lon une moyenne fournie par la statis- que en Espagne, en disant: “votre acti- jHaue est de 2.82 dans le Québec, en re- vité scolaire démontre votre claire com- gard de 2.35 pour tout le Dominion, dit préhension de l'importance du problè-'un rapport présenté en Chambre à la me et des devoirs de ceux qui sont les demande de M. J.-L. Gauthier, député | gouvernants dans une nation catholi- |libéral. que.” Le rapport, fait d'après les chiffres “Si Jésus-Christ et son Eglise sont : fournies par le système d'allocations fa- encore inconnus pour plusieurs, com-|miliales, montre que le Nouveau-Bruns- ment peuvent-ils être aimés et suivis? | wick vient au second rang avec une a dréclaré Pie XII. “Si Dieu n'est pas moyenne de 2.66. Les autres provinces connu, si sa loi n’est pas observée, pour- :se rangent dans l'ordre suivant: Ile du quoi trouverions-nous étrange que lhis- lPrince-Edouard, 2.54; Nouvelle-Ecosse, toire soit traversée d'une série de ca-|2.39; Saskatchewan, 2.34; Territoires du tastrophes?” | iNord-Ouest et Yukon, 2.30; Alberta, Le Pape a réclamé la propagation 2.27; Manitoba, 2.12; Ontario, 2.05 et énergique de la doctrine catholique. Colombie Canadienne, 1.92.
Le nombre d'enfants par Famille
Le Comité du drapeau national reçoit
une avalanche de projets
Ottawa. — Au milieu d’un peu de celui de la ligue du drapeau national, de confusion, le comité mixte de la Cham- | Québec. j bre des Communes et du sénat s’est mis | 50 pétitions contre l’Union Jack à l'oeuvre pour le choix d'un drapeau‘ D'autre part, on a reçu 60 pétitions en | national pour le Canada. jiaveur de l'union jack figurant au dra- |
C'est au centre d'une salle pavoisée : peau; et 50 autres signées de Canadiens comme jamais salle ne le fut jamais, ‘s’opposant à ce que des symboles de que le comité a ténu sa première séance pays étrangers, européens ou autres, ap- | sous la présidence de M. W.-E. Harris, paraissent sur notre futur drapeau, , député libéral de Grey-Bruce, et du sé- faut ajouter à cela 150 projets soumis, nateur Norman Lambert. Le major An- séparément par la défense nationale. | toine Chassé, sur les épaules de qui re-, Déjà un certain nombre de groupes ou tombe un travail énorme, est le secré-'d’individus ont demandé de comparai- taire du comité. {tre pour faire leur soumission au comité.
Exposition de modèles Mentionnons la chambre de commerce |
jardins afin d'obtenir des surplus d’ali- : ments destinés à l'exportation menacés de famine. É
le service d'espionnage russe se propo- AUX P8ÿS sait d'étendre son réseau à toutes les jparties du Canada lorsque le gouverne- . iment canadien a mis fin à son activité. Message de La Guardia a Û > es précisions seront données à ce
au Saint- Pè re sujet lorsque la commission royale d’en- Londres. — Fiorello La Guardia, di- quête publiera son rapport complet. On recteur général de l'ASRNU, a envoyé l. appris que ce rapport, auquel travaille un télégramme au Saint-Père lui ex- la commission Taschereau-Kellock, dé- primant ses remerciements personnels | M0ntrer& que le parti ouvrier-progres- et la gratitude de millions d'habitants siste canadien collaborait étroitement du monde pour l'émission spéciale ra- |2VEc le diodiffusée par tout le monde et au : | Rs de ul cours de laquelle Sa Sainteté fit un dis- a = sen a personnes étaient recherchés par les
La radio du Vatican, qui a rapporté la |S0Viets Lu exécuter leurs plans: le nouvelle, à dit que le Pape, en guise de ne . He ne réponse, envoya ses meilleurs souhaits . ne . me " Re A . [mesures d'obtenir des informations se- de l'humanité souffrante”. crêtes et sympathiques à la Russie, sans lui être dévouées corps et âme.
Cette dernière catégorie de Canadiens devait être placée dans une position telle qu'elle pouvait être intégrée dans ile réseau d'espionnage sous la menace d'être démasquée. On ne saura peut-être jamais combien de Canadiens avaient lété ainsi choisis pour assister les es- pions russes.
Vaste centre d’espionnage La “BUP” à appris que la Russie en-
“et pétitions
n'ont aucune valeur artistique ou autre.
Le comité abordera alors son étude pra- ‘tendait faire du Canada l'un de ses plus.
tique des modèles qui auront émergé de i vastes centres d'espionnage du monde. ce premier triage. A la suggestion de M. Quand les autorités canadiennes ont Louis-René Beaudoin, des experts $e- | découvert le complot, en septembre 1945, ront ensuite appelés par le comité à ‘je réseau d'espionnage soviétique au Ca- faire la critique de ces dessins. À 18 SU£- | nada n'était que dans sa première pha- gestion du même député, le comité re-|se de développement. Les vingtaines de cevra jusqu'au 30 avril des suggestions personnes, en outre des 14 déjà accu- du public. L
Délais | Geste qui dépiaît à
Dar s On n'est pas certain si le comité sié | | I Angleterre gera cette semaine à cause de l’appro-; = — | che des vacances parlementaires, alors Ottawa. — Une déclaration sur le
formations secrètes à Moscou, avaient été inscrites dans les livres de l’ambas- sade russe d'Ottawa comme espions pos- sibles de l'U.R.S.S. Les Soviets se pro- posaient de recruter un grand nombre d’espions au pays et de faire du Domi- nion l’une des principales sources d’es- pionnage du monde, sinon la principale. Notre parti communiste
Le rapport complet de la commission Taschereau-Kellock démontrera qua certains chefs du parti ouvrier-progres- siste avaient été chargés de recruter des fonctionnaires canadiens comme pour- voyeurs de secrets officiels. Les Cana- diens, prêts à faire passer l'intérêt de la Russie soviétique avant celui de leur pays, le Canada, devaient aider à orga- niser et à diriger le réseau d’espionna- ge. Les autres, ceux qui, tout en. étant sympathiques à la Russie, demeuraient encore attachés au Canada, étaient appelés à jouer un rôle secondaire, soit celui de remettre des documents secrets aux plus actifs de la bande. Le chanta- ge devait être exercé contre ces Cana- diens.
© Chronique de = l'A.C.F.A.
i Le dimanche 28 avril, jour de la |Quasimodo, l’A.C.F.A. tiendra un con- grès régional à Morinville. Tous les citoyens des paroisses aux environs id'Edmonton sont cordialement invitées ‘à prendre part. Les délégués au Con- igrès des Coopératives et Caisses popu- Hiites franco-albertaines venus de loin ipourraient également profiter de leur ‘passage dans la capitale pour s’y ren- idre. Le programme promet d'être des | plus intéressants. En plus des rapports ‘des divers Comités de l'Association, une
Fa
Tous les drapeaux nationaux du mon-'des jeunes du Québec, Y'LO.D.E, le ma- jque des sénateurs et des députés des Appel des troupes canadiennes d’occu-, ie Sn pou ee de sont exposés dans la grande salle du jor Goulet, de Montréal, M. Savage, de provinces éloignées auront quitté la ca- :pation actuellement en Allemagne sera P er . M. ;
comité des chemins de fer, à l'étage Vancouver, et Ewart, d'Ottawa. principal du Parlement. Et comme pro- La feuille d'érable favorisée jets de drapeau canadien, 1612 dessins | ont déjà été soumis au comité, et clas- plus populaire dans les projets reçus. et sés par le sécrtéaire, M. Chassé, assisté 'elle se classe avant la fleur de lys ou d'un expert. [union jack dans le choix populaire, a D'autres dessins arrivent tous les lencore rapporté le secrétaire du comité.
pitale. probablement faite aux Communes par A la fin de la séance, des remercie- le ministre de la Défense, Douglas Ab-
La feuille d'érable. est l'emblème le ; ments officiels ont été votés à l’adresse bott, durant la discussion des crédits de;
.du lieutenant-commandant Alan ‘Bed- ison département. doe, qui à dirigé le classement des pro-! C'est ce qu'a laissé entendre le pre- : jets soumis par le public. Imier ministre King en s’opposant à une
On a également adopté une résolution motion de G.-R. Pearkes (Nanaimo,
.président du Comité d'Agriculture diri- igera cette discussion.
Il y a exactement deux ans un Con- grès semblable a eu lieu à Morinville et ceux qui y ont pris part parlent encore avec enthousiasme de l'intérêt |au'ils y ont trouvé. Nul doute que ce
jours, à raison de quelques douzaines à ‘On 2 classé ces desseins ou projets en !pour remettre à plus tard la question C.C.), pour la production de la corres- Congrès ne soit plus fructueux encore ; i Le : | : - ‘pond échangée à ce sujet. 11 a ait à Cause des plus grandes possibilités ou- la fois, de tous les coins du pays. Dans diverses catégories, selon. les symboles ,de recevoir au comité les représenta ipondance échangée Jet AE a ca Lo dune Je rapport sommaire que M. Chassé a ‘qu’ils contiennent, et les membres du |tions orales de groupements ou d’indivi- qu'il s'agissait de documents confiden- : P Ja gu # À présenté à la première séance régulière, :comité auront une semaine pour établir
-on & appris que des milliers de lettres chacun un premier choix de modèles.
dus, à cause du danger d’être submergé . tiels. le demandes de toutes parts. Il est pos- |
L’exécutif de l'A.C.F.A. sera largement
‘ Pearkes prétend que le rappel des représenté. Bienvenue aussi à tous, spé-
étaient également arrivées, à l'appui de Ce premier choix a pour but d'éliminer |sible que le comité n'accepte que les troupes canadiennes d'occupation dé- Cialement à ceux qu'intéreSsent les pro-
certains projets, dont principalement une grande majorité des projets qui
soumissions écrites. lplait à l'Angleterre.
blèmes agricoles.
La Survivance
Hebdomadaire publié tous les mercredis à 10010-109% rue, Edmonton, Alberta
fonsté :s 16 uovembre 1928
Journal iréépendant en politique et entiérement con- sacré à la cause religieuse et nat-onale.
P.-E. Breton, O.MI. Rédacteur en chef
PHIX C£ L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest 82.00
par an: Etats-Unis et Québec, 82.50 par an; $3.00 par an.
Organe Officiel de “L'Association Canadienne-Françalse de l'Alberta”
Autorisé comme envoi postal de la deuxième . classe, Ministère des Postes, Ottawa.
Europe
MERCREDI LE 17 AVRIL 1946
Agir selon la vérité
Il est remarquable que les femmes sont les premières, le matin de Pâques, à se rendre au sépulcre. Dans la demi-lumière du jour naissant, elles vont sur la route. Leurs mains ne sont pas vides. Elles portent les aromates et les parfums préparés dès la veille pour compléter l’'embaumement sommaire du ven- dredi soir. Tout en allant bon pas, elles se demandent: “Qui nous enlèvera la pierre qui ferme l'entrée du sépulcre?” Elles auraient besoin de bras solides, bien musclés, car la pierre est fort grande. Mais où les trouver?
Les hommes ne sont pas là.
Ils restent bien cachés. Ils n’osent encore sortir, même aux pâles lueurs de l’aube. Le grand jour vient si vite dans ce pays d'Orient! Hs pourraient, d'un moment à l’autre, appa- raître en pleine lumière. On les reconnaîtrait et les puissants qui détiennent les hauts pos- tes, leur causeraient peut-être de gros ennuis. lis ont peur de passer pour les disciples du Christ, les fidèles d'une foi, les tenants d’une espérance. Cela semble si dangereux à cer- tains de paraître ce qu'ils sont en réalité! Alors, les disciples restent bien cachés. Ils jonglent sur le passé, ils essaient de lire dans l'avenir; ils se rongent de doute, ils tournent en rond dans leur tête.
Pendant ce temps, les femmes agissent, De grand matin, elles marchent, elles courent presque sur la route, les mains chargées d’'aro- mates et de parfums. Et la grosse pierre à l'entrée du sépulcre? Elles ont compris sans peine, d'un seul coup, que ce n’est pas en res- tant assises dans l'inquiétude qu’elles résou- dront ce problème. Puisque les hommes ne sont pas là, elles poursuivent leur chemin, seules. Sur place, elles verront. La peur ne les paralyse pas. Le devoir de charité à ac- combplir, il est très simple, très clair. Elles y vont d’elles-mêmes, courageusement.
Leur action les conduit à une encoura- geante découverte: le Christ n’est plus parmi les morts; il a quitté le sépulcre dont une force angélique débloque l'entrée; il est res- suscité. Les femmes constatent sur la parole des anges que le sépulcre est vide. Elles sor- tent de cette chambre taillée en plein roc et
reprennent le chemin de Jérusalem pour 4"
noncer aux apôtres la grande nouvelle. Sou- daiïn, le Seigneur leur apparaît; il leur parle. Elles se prosternent et baisent ses pieds. Digne et prompte récompense de leur dévouement! Parce qu'elles ont agi selon la vérité, elles méritent Ge voir la Vérité.
Rentrées en ville, elles trouvent les apô- tres. Ceux-ci les regardent avec des yeux brouillés d’insomnie, de doute et de crainte. Elles parlent vite, pressées de dire d’un coup tout ce qu'elles ont vu et entendu, et chacune de leurs paroles est marquée du jeu expressif de leurs mains. UD suffirait de les voir gesti- culer pour comprendre leur message. Î
Les apôtres les regardent, mais ne les croient pas. “Vain racontage”, disent-ils. Ces femmes ont la berlue.
Non. Ces femmes ont une force d'âme et une fidélité qui manquent encore aux hom- mes. Comment les leur communiquer? Elles s’y emploient de leur mieux. Enfin! elles ré- ussissent à les “décoller”.
Pierre et Jean sortent Ge leur cachette. Ils courent maintenant ensemble, mais Jean plus jeune, plus vigoureux, plus aimant aussi, arrive le premier. . Il attend cependant que Pierre le rejoigne et il entre après lui dans le sépulcre. Pierre est déjà le cheïf. Là, ils examinent toute chose, ils vérifient. Le récit des saintes femmes est vrai. Ils reviennent chez eux. Ce n’est que le soir que, de nou- veau enfermés avec leurs compagnons par crainte des autres Juifs, ils verront le Seigneur apparaître au milieu d'eux. Ils méritent bien de passer toute la journée dans l'attente. Pé-
nitence dont ils tireront profit, car leur coeur est bon.
Le même jour, deux disciples qui ont en- tendu le récit des événements du matin sans y croire beaucoup, quittent Jérusalem pour re- tourner dans leur petit village d'Emmaüs. En route, un étranger se joint à eux et leur âe- mande quel est l’objet de leur conversation et de leur tristesse. Ils lui parlent alors de Jésus, puissant en oeuvres et en paroles, en qui ils avaient mis leurs espérances. S'ils ne com- prennent pas encore le drame du calvaire, ils confessent néanmoins leur foi. Ils la disent à cet étranger, simplement. La campagne qui les environne leur ôterait l’idée de dissimuler, de se montrer autres qu'ils sont; car la na-
ture ne ment pas, elle n’enseigne pas, non plus, à mentir.
Lorsqu'ils arrivent près du petit village, l’étranger fait semblant d'aller plus loin. Mais les deux disciples le pressent, ils le forcent en disant: “Reste avec nos; il se fait tard; déjà le jour baisse.” Ils ont beaucoup parlé en route; maintenant, ils agissent; ils obéissent au devoir de l'hospitalité,
Les trois se mettent à table. L'invité prend du pain, le bénit, le rompt et en donne un morceau aux deux disciples. Aussitôt, ceux-ci reconnaissent Jésus. Pour avoir agi, eux aussi, comme les saintes femmes, selon la vérité, ils voient la Vérité. .:
Grande et salutaire leçon!
Puissions-nous ne pas la laisser mourir dans nos coeurs!
S. P,
… 000. fermes sont à vendre.
Les dangers de l'immigration
La question de limmigration continue à tenir l'affiche. Plusieurs députés en ont fait mention au cours de la session parlementaire qui se tient présentement à Ottawa. Les dis- cours de certains députés anglais reflètent l'inquiétude qui agite une partie de la popula-
tion. Nos amis anglo-saxons veulent à tout
prix une immigration impérialiste et anglaise pour les empêcher d'être noyés par le flot montant de la population française et catholi- que. Voilà le centre nerveux de toute cette question. On ne le dit pas ouvertement; on in- voque le bien-être économique du pays, le dé-
veloppement de nos ressources. Mais au fond,
on veut se protéger contre une domination possible de l'élément catholique et français. Que faut-il penser de cette crainte et du re- mède que l’on propose.
Un fait crève les yeux: l’Angleterre elle- même n’a pas une natalité suffisante pour maintenir le chiffre de sa population. Les chefs anglais, M. Churchill en tête, ont lancé depuis quelque temps le cri d'alarme. On s'a- perçoit qu'avec le divorce et le “birth control”, l'Angleterre est à se suicider. Dans de telles conditions il n’est pas probable, il est même impossible que Londres se prête à une émi- gration massive.
Quant à favoriser une immigration des gens d'Europe, on y réfléchira auparavant de façon sérieuse. Nos amis anglo-saxons ont tenté l'expérience déjà, avec le résultat que ces immigrés, attirés ici en trop grand nom- bre, n’ont pu être assimilés. Ajoutons que pendant que le Canada importait à grands frais du capital humain, il perdait un nombre aussi élevé de citoyens qui allaient s'établir à l'étranger. En d’autres termes on jetait de l’eau dans un tonneau percé.
Il est tout de même navrant de voir cer- taines gens si désireux de lancer leur mouve- ment d'immigration alors que nous n'avons pas encore rétabli tous nos soldats dans la vie civile, et que nous avons sur les bras 250,000 chômeurs à l'heure actuelle en Canada.
On affirme en certains milieux que le pays peut faire vivre 35, 80 et même 150 millions d'habitants. Sans doute le pays a une im- mense superficie; mais il ne faut pas oublier qu'une minime partie seulement est produc- tive. :
On ne peut toujours pas coloniser la Barren land, ni bâtir des cités au milieu de la baie d'Hudson. On sait que même dans nos régions civilisées le sol est loin d’avoir partout une égale valeur et que certaines parties res- teront toujours impropres à la cuture.
Nous ne voulons pas refuser à nos amis anglo-saxons le plaisir de tenter une nouvelle expérience d'immigration. A quoi servira-t- elle? A retarder peut-être d’une décade ou deux la perte de leur arrogante suprématie. Les résultats de cette immigration seront en partie annulés du fait que ces immigrants re- poussent le fardeau des familles quelque peu nombreuses. Par ailleurs, combien parmi ces immigrants prendront racine sur le sol? Sait- on qu'en Ontario, chèteau-fort de l’impéria- lisme anglo-saxon et protestant, quelque 50.- Pourquoi? Parce que les propriétaires n’ont pas d’héritiers ou que leurs descendants sont attirés vers les villes.
Non, vraiment, nous n’avons pas à crain- dre une immigration aussi longtemps que nos amis anglo-saxons prêcheront le divorce, le “birth control” et la vie facile.
P.-E.B.
En lisant les journaux
Le vrai Staline
L'EVANGELINE. — Ceux qui parlent en- core de la bonne foi de Staline feraient mieux de méditer les témoignages suivants, tirés des écrits du chef soviétique:
“La théorie de la dictature du prolétariat n’est pas une théorie purement russe, mais une théorie obligatoire pour tous les pays. Le bolchévisme n'est pas seulement un phénomè- ne russe. Le bolchévisme, dit Lénine, est un modèle tactique pour tous” (Staline. Les ques- tions du léninisme, tome J, page 12.)
“Nous ne pouvons oublier les paroles de Lénine disant que notre oeuvre d'édification dépend grandement du fait que nous réussi- rons à retarder la guerre avec le monde capi- taliste, guerre inévitable, mais que nous pou- vons retarder, soit jusqu’au moment où la ré- volution prolétarienne sera mûre en Europe, soit jusqu’au moment où les capitalistes com- menceront à se battre entre eux pour le parta- ge des colonies. En conséquence, le maintien des relations pacifiques avec les pays capita- listes reste pour nous une tâche obligatoire”. PE Les questions du léninisme, t. 2, p.
Si le langage vaut encore quelque chose, ces paroles de Staline signifient que le socia- lisme soviétique doit se répandre dans les au- tres pays, et que cela causera la guerre avec les pays capitalistes. Mais tant que la Russie ne sera pas prête, elle devra manoeuvrer de manière à retarder la guerre, Les autres chefs d'Etat sont donc bien ‘avertis, et s’ils se laissent prendre ils n’auront qu’eux-mêmes à blômer. Dans l'intervalle, ils feraient bien de ne pas se laisser distraire par les attaques contre l'Espagne ou l'Argentine, qui se mêlent de leurs affaires et ne violent pas l’indépen- dance des peuples voisins.
| Un bon livre, un bon discours, peuvent faire du bien, mais un bon exemple parle bien plus éloquemment au coeur. Confucius
Plus une calomnie est difficile à croire, plus pour la retenir les sots ont de mémoire. Delavigne.
Celui qui se fait ver peut-il ensuite se plaindre d’être écrasé?
Kant.
La Survivance
|
En EE RE
ES ——— +
régions rurales, !
Fierté nationale
Faisons nos campagnes plus belles et
par Alexandre Dugré, s.i.
Un journaliste anglais a marqué la nuance entre deux formes de Re TOBEE= | me: “Le Français est fier d’appartenir au beau pays de France; l'Anglais est fier que le beau pays d'Angleterre lui appartienne”. Voilà un sentiment de chef, de maître, que doivent avoir ou | les propriétaires d'un morceau de sol canadien, mais surtout ceux qui peuvent dire en toute vérité: Le pays nous ap- partient de façon spéciale parce que c'est nous qui l'avons fait, — non pas conquis sur des propriétaires légitimes, dans le sang et les ruines, mais décou- vert et façonné sans autre destruction que celle des souches, sans autres armes que nos bras, sans autres larmes que les nôtres.
Nous ne sommes pas des étrangers:
Si nous sommes heureux d'appartenir au Canada, montrons jusqu'à la fierté de sentir que le Canada, tout au moins Québec, nous appartient. Voulons-nous dire par là que nos voisins n’y sont pas chez eux? Absolument pas, mais que nous sommes Canadiens à un titre par- ticulier, et que nous n'’aimons pas à nous faire traiter d'étrangers, dans aucune province. Voilà trois cent quarante ans que nous sommes ici, nous, les aînés, les fils du premier mariage, qui aidons; à élever les plus jeunes et qui sommes! parfois dédaignés dans la maison. Nos pères nous ont conquis l’espace vital en: le tirant de la sauvagerie, en rempla- | çant la forêt par Je labour, les pâtura- ges, la nourriture humaine et les foyers priants. Nous avons fait le pays, nous voulons continuer à le faire; nous ne dépouillons personne, nous faisons vivre nos familles et pas mal d’autres en fa-
par C.-E. Couture
Pour qu’une nation jouisse à la fois de la santé morale et physique, il lui faut garder entre ses populations urbai- ne et rurale un sain équilibre. Avec le développement industriel qui s’est pro- duit au cours du dernier siècle, il n’est pas chose facile de fixer le pourcentage des ‘populations des villes par rapport à celles des campagnes. D'autre chose l'on peut être certain toutefois, la crise économique d’avant-guerre nous a fait voir qu’il y avait dens tout le Canada voire surtout dans les deux grandes pro- vinces industrielles du pays, une trop forte population qui avait afflué dans nos villes avec le résultat qu'il y eut chômage, crise physique et morale. Cet- te crise, au dire de nombre de sociolo- gues et économistes, l’on aurait pu l'é- viter si seulement l'on avait prévenu l'exode rural en mettant de l’avant des politiques constantes de colonisation ca- pables d'iñtéresser à la campagne une plus forte proportion de nos ruraux,
La dernière crise devrait nous servir de leçon et il importerait dès mainte- nant, car déjà le chômage commence à | sévir un peu partout, de prendre les moyens de garder dans l'atmosphère ru- rale ceux qui y sont nés et y ont grandi. Pour ce qui est du Canada français en particulier, il faudrait sans plus tarder mettre sur pied un organisme national d'établissement avec des comités pro- vinciaux. Cet organisme aurait pour principale fonction de poursuivre l'édu- cation de nos populations rurales, de pousser aussi la recherche en vue de dé- terminer les diverses possibilités soit d'établissement, soit d'emploi dans nos
D'après le recensement fédéral de} 1941, il y aurait dans la seule province |
un Re —
plus fécondes
briquant un beau pays, une douce pro-
Notre épopée rurale
Une de nos meilleures raisons de fier- té nationale est cette épopée rurale, qu'on veut exalter. J1 serait difficile de trouver un sujet plus fécond, surtout si nous ajoutons à la vénération du passé le sens du devoir.
Notre épopée militaire s’est terminée en 1760 et n’a plus de raison d'être. Le sursaut de 1837 a pu indiquer de l’im- patience devant les refus, et signifier qu'on en avait assez; il n'aurait rien construit sans la haute épopée des grands parlementaires. Les armes ne valent plus pour nous: seule une haute politique agraire, sincèrement construc- tive, peut continuer encore l’admirable conquête, car ce fut et ce sera toujours le paysan qui fait le pays. |
Puisque l’histoire est un recommence- ment, une illustration de ce qu'il faut éviter ou imiter, reprenons le déboise- ment, le sillon et la semence pour ré- colitér la nation catholique et française que l'Amérique attend de nous.
“La plus belle mine...”
Notre doctrine nationale est fixée depuis les premières et les dernières an- nées de la Nouvelle-France, par Lescar- | bot et La Galissonnière, rétorquant aux empressés chercheurs d’or: “La plus belle mine que je sache, c’est du blé, du vin et la nourriture du bétail. Qui a de ceci, a de l'argent. , ”
“Si les autres colonies produisent plus de richesses, celle-ci produit des hom- mes, richesse plus estimable pour un: grand roi que le sucre, l'indigo et tout l'or des Indes. Des hommes, si l'on en veut, elle en produira une si grande
;
de Québec, 179,418 garçons de la cam-
pagne entre les âges de 15 à 30 ans., Dans toutes les autres provinces du Do- |
minion, nos seuls groupements français
dire qu'au Canada le nombre de fils d'habitants
| | PARADOL...
toujours!
vince, et un canton du royaume de Dieu.
LES FILLES MODERNES ONT TOUJOURS
DANS LEUR SAC-A-MAIN
::POUR M
quantité que, loin de craindre les voi- sins, elle sera en état de leur faire la loi.” 5 Mauvaise politique
Quelles paroles de civilisés! Une terre nourricière, une pépinière d'hommes, un grenier de la moisson humaine, c’est encore cela notre pays, qui secourt les peuples affamés et qui produit les fa- milles généreuses. Si nous n'avons pas su transplanter nos surplus, si nous avons sacrifié à l'émigration des centai- nes de milliers de nos jeunes gens, Si nous n'avons pas employé cette forte recrue à conquérir le sol qui l’appelait, ce n'est pas la faute de la famille agri- cole, mais des dirigeants qui ne l'ont pas utilisée à des victoires nouvelles, et qui l'ont perdue au chômage et dans l'exil Notre population rurale québécoi- se force et assise nationales. s’est rétré- cie au tiers de celle des villes, telle une pyramide renversée, instable en cas de tempête. Voilà qui appelle un redresse- ment, un retour à la solidité agricole.
Quittons le passé, dont la gloire est l'oeuvre de la paysannerie, et dont les misères viennent du manque de straté- gie des gouvernants. Voyons les tâches présentes, si nous voulons que la fière
l'épopée se continue, et nous continue.
Un beau règne sur une belle ferme Notre habitant ne cultive pas pour le passé ni pour les Bucoliques de Vir-
7 |gile, mais pour vivre, d’une vie pleine
Il faudrait garder à la terre au moins | 250,744 jeunes Canadiens français
et morale, pour élever sa famille, éta-
JOUR ses enfants, et faire un beau règne. 111 faut donc que la terre d'aujourd'hui
fasse son bonheur et lui fasse honneur, même auprès des touristes, qui ne voient que ce qu'ils voient, Qu'est-ce que la ferme de 1946 leur montre de l'oeuvre ancestrale? Beaucoup trop de négligen- ces et de laideurs, pas assez de sourires
dans de la beauté. Sur nos grandes rou- auraient à pourvoir à l'établissement : actuel ou prochain de 71,326 garçons | dans les mêmes catégories d’âge. en
|
tes au moins, il faut que les paroisses de deux cents ans se rendent justice, que l'occupant actuel fasse honneur au do- maine défriché par l'ancêtre, et donne
canadiens-français qe l'héritier l'appétit de continuer la
faudrait autant que possible garder à la | plus normale des vies. Le pays doit être terre se chiffre par 250,744 entre les |cultivé par goût, pour le plaisir comme
âges de 15 et 39 ans.
Le problème est urgent et c'est à nos associations, à celles surtout qui s’occu- pent de la classe agricole qu'il appar- tient d'y voir sans tarder.
. PRODUIT. PAR DES... BOULANGERS DE
16351 - 102e rue
LION OÏLS HMITED possèdent
PROCUREZ-VOUS-
LELAND
Edmonton, Alberta
L'hôtel à l'atmosphère familiale !
HOTEL
TAUX RAISONNABLES Le rendez-vous des familles
R. CHOQUETTE, gérant
Lion Oils Limited
La plus vieille Compagnie d’huile indépen-
dante en Alberta, annonce que les essences
se) LION ETHYL et LION GOLD
maintenant leur qualité d’avant-guerre
EN MAINTENANT
Dépôt d’Edmonton: 10609-104e avenue, Edmonton Téléphone: 22574 . É
pour le besoin: que l’utile soit agréable. l'E] faut de la poésie à la ferme: le for- çat de la terre ne sera guère poète, il ne chantera pas, il maudira le sort. Ses enfants refuseront l'héritage trop som- bre, alors qu'ils pourraient dire fière-
* ment: “C’est beau chez-nous; ailleurs
Ice n’est pas plus beau”
Grand nettoyage Pourquoi toutes nos campagnes n’au- raient-elles pas aussi la Semaine de grand nettoyage? Il faut qu'elles soient belles autant qu'elles sont bonnes: que
Dr L.-0: Beauchemin Médecin et Chirurgien 207-06, Edifice du Grain Exchange Calgary Alberta
Dr J. Boulanger Médecin et Chirurgien Edifice Boulanger Tél. 22009 EDMONTON ALBERTA
Drs Fortier et Giroux Médecins et Chirurgiens
Bureau, 3e étage, Edifice Banque : de Montréal, Edmonton Téls.: bureau 24689: résidence 28458
Dr E. Boissonneault Médecin et Chirurgien
247, Edifice Birks Angle 104e rue et Jasper
Téléphone, bureau et rés. 21612
Dr L.-P. Mousseau MD. L,M.C.C. Médecin ,et Chirurgien
Bureau 526 et 527, Edifice Tegler Rés, 9841-110e rue Tél. bur. 22453
Dr Charles Lefebvre B.A.M.D.,, L.M.C.C. Bureau: Edifice Tegler
Tél. bureau: 21645 Rés. 23528 EDMONTON ALBERTA
A.-M. Dechene, LL.B.
Avocat-Notalre Chez Duncan, Cross & Johnson
201-14 Edifice Bank of Nova Edmonton, Alberta Tél: 41181
CARTES PROFESSIONNELLES
LEA . Nous vous Servons mieux
MERCREDI 17 AVRIL 1946
TDR CHASE
AL DE TETE
ET AUTRES DOULEURS
les enfants chérissent leur coin de ter. re, la petite patrie; que les visiteurs photographient, non plus des traineries, pour rire de nous, mais, pour garder un ‘bon souvenir, des maisons bien peintes, | enchässées dans les arbres et les fleurs: ique les bâtiments soient blanchis: que ÎJes masures disparaissent, et les clôtu. res branlantes, et les broussailles qui rappellent “le chant du paresseux" bi. . blique.
Sécurité et commodités Pour le bonheur de sa famille elle. même, qu'on fasse donc aujourd'hui ce ique les anciens feraient, qu'on accepte [Les cadeaux des inventeurs. Le citadin la les commodités, non la sécurité: Je rural à la sécurité, non les commodités: i H peut aujourd’hui tout avoir: l'électr. cité avec les accessoires de maison: les tracteurs, pour que les reins d'homme et les épaules de chevaux ne se ruinent plus à labourer, les trayeuses mécani. ques, pour que la femme n'ait plus d'af. faire au train, et pour que les garçons trouvent plus facilement à se marier,
(suite à la page 3)
| Faisons commissions. Portons vali. ses, caisses. Livrons paquets, messa- ges. Garçons et autos à votre service, T.-M. CHAMPION
CHAMPION'S PARCEL DELIVERY 10121-101e rue — Téls. 22246-22056
= 1O1St STRÉET Journal + EDMONTON
10024 -10 “Heanthe
——<
Lockerbie & Hole
LIMITED
Plombiers sanitaires | e
Ingénieurs pour systèmes de chauffage
Tél.: 21768 10718 - 10le rue
EDMONTON
Dr A. Clermont
Dentiste
Docteur en chirurgie dentaire 230, Edifice Birks, angle 104e rue et Jasper Tél. rés. 82113; bureau 25838
J. Erlanger
Optométriste
303 édifice Tegler
Tél.: bureau 27463 rés.: 26587
Dr À. O'Neill Dentiste 307, Immeuble McLeod Bilingue
Tél. rés. 31717; bureau 2442!
Peter A. Starko Jos. J. Starko
Optométristes Examen des yeux 230 Edifice Tegler—Tél.: 21248
C.-E. Gariépy, CR. Avocat et Notaire 2e étage, Edifice Canada Permanent Tél. 27882 Edmonton
Poirier, C.R.
Avocat
Muner, Steer, Poirier, Martland & Bowker — Edifice Banque Royah
Ave Jasper Edmonton
Paul-E.
A louer
FRAIRSMTEX SE
CRM)
MERCREDI 17 AVRIL 1946
Etablissement agricole chez les Canadiens français de l'Alberta
par Marc-R. MEUNIER
Depuis qu'ont cessé, voilà déjà un bon nombre d’années, les grands mouve- ments d'immigration vers l'Ouest cana- dien, on eut pu croire que l'établisse- men£ dans ces vastes plaines ait subi un temps d'arrêt. Et le facteur suscepti- ple de confirmer cette impression fut pien l'émigration assez intense des per- sonnes, voire même des familles entiè- res. en quête de travail dans les usines de guerre érigées en plus grand nombre dans les provinces d'Ontario et de Qué- bec. En dépit de ces déplacements on a des raisons de croire que le peuplement rural des Prairies, et plus particulière- ment de l'Alberta, se poursuit à un rythme satisfaisant sous les circonstan- ces actuelles. Les vieilles paroisses agri- coles de là-bas accroissent tranquille- ment le nombre de leur habitants alors que les jeunes, stimulés par les marchés plus favorables des dernières années, se rendent compte de l'avenir qu'ils peu- vent trouver en cultivant le sol. Con- curremment avec cet établissement tout à fait normal, s'ouvrent à l’agriculture de grandes étendues jusqu'ici laissées improductives.
Intéressantes possibilités
Une récente randonnée dans la pro- vince d’Alberta, randonnée qui nous conduisit jusque dans le nord de cette partie du pays et précisément à cet en- droit que l’on nomme “le royaume de la Rivière-la-Paix”, mous à une fois de plus convaincu qu’il existe là-bas de très intéressantes possibilités d’établisse- ment pour tous ceux qui veulent s’a- donner sérieusement et méthodique- ment soit à la grande culture ou tout simplement à l’agriculture mode-de-vie. Nous nous sommes surtout attaché, du- rant notre bref séjour, à parcourir quel- ques paroisses presque totalement ca- nadiennes-françaïses et qui ont connu récemment un essor prodigieux. À vrai dire l’on arrive là-bas au milieu d'une population trépidante d'activité, pleine- ment consciente du bel avenir qui l'at- tend. On $e croirait parfois en pleine province de Québec, tant ces centres sont demeurés français, solidement groupés autour de leurs clochers. On es- time que la province d’Alberta renferme 45,000 Canadien français.
Rivière-la-Pâix
Eparpillés un. peu sur tout le territoire albertain, l’un des solides noyaux se rencontre à la Rivière-la-Paix et se chfifre par environ 6,000. —1 en est d'é- tabli en cet endroit depuis de nombreu- ses années, Dans bien des cas c’est la descendance de colons québecois que Yon retrouve aujourd’hui et qui a résisté victorieusement, grâce à la merveilleuse structure paroissiale de la plupart de ces centres, à l’anglicisation, à l'assi- milation sous toutes ses formes. Gra- duellement, à tous les ans pour ainsi dire, des contingents sont allés renfor- cir les positions conquises dans ces ter- titoires éloignés, au point où l’on peut affirmer que la vie française y est main- tenant assez solidement organisée pour résister à bien des assauts.
Avantages reconnus
et ses territoires avoisinants sont d'une
mais question, comme dans la province de Québec, de classification des sols.
res sont planches comme une table et se prêtent admirablement bien à la cul- ture des céréales de même qu'à celle
écompensés de leurs efforts. L'exporta- fertilité peu commune. Il n'y est ja-,
pendant longtemps habité la région. On a aussi découvert que la qualité du sol et le climat qui sévissent là-bas se prë- tent on ne peut mieux à la culture de la luzerne, de l'alfafa et du trèfle; la plu- part des cultivateurs qui se sont adon- nés à ces cultures -ont été largement
tion de ces graines de légumineuses aux Etats-Unis et même en Europe a fait qu'il est peu d'habitants qui ne jouis-
Dans une proportion très élevée les ter- {sent aujourd’hui d’une très belle aisan-
ce. On nous à même signalé des culti- vateurs de trois où quatre ans qui ont pris récemment des récoltes dont la va-
des plantes fourragères. Servi par une leur variait de $7,000 à $10,000. Tout le température tout à fait clémente, celong de la voie ferrée, c'est en très
territoire n'a jamais connu les séche- grand nombre que l’on voit des éléva- resses qui ont atfligé certaines parties |teurs à grains, propriété de diverses du Manitoba, de la Saskatchewan et compagnies qui se disputent auprès des même du sud de l'Alberta. Si on a été lcultivateurs l'achat de leurs récoltes. En
affecté là-bas par la crise économique, c'est bien plutôt à cause de ‘la mévente des produits. Mais dès que les affaires reprirent le moindrement, surtout à la faveur de la guerre, la région tout en-
tière a connu et connaît encore des an- |
nées de très grande prospérité.
un mot, c’est la grande abondance qui fait que le pays est en train de se äicn- ner une solide structure économique.
Mouvement de colonisation
La partie cultivable de ce territoire, il va sans dire, est à peine entâmée. A-
L'on se souviendra que c'est dans cet- {vec Ia mécanisation qui s'y introduit te partie du pays que se sont récoltées | plus intensément, on est en mesure de
depuis de nombreuses années la plupart [livrer à la culture annuellement plu- [Messe à Chauvin. Beau geste qui garde des meilleures céréales qui se vendirent sieurs milliers d’acres de prairie. Le au* nôtres ce.lieu riche de souvenirs,
“Pour fin de semence non seulement au [pays étant peu favorisé par la pousse jpays mais à l'étranger. Le roi du blé a |du bois on peut facilement, avec an ou-
Edmontor-Nord
PAROISSE SAINT-FRANCOIS
tillage approprié, labourer en peu de temps de très vastes étendues. On a dé- jà parlé ci même d’une entente interve- nue entre la province d’Aïberta et uue compagnie de l’état américain du Wa- shington selon laquelle l’on défricherait cette année 100,000 acres de terre. Il
Mardis en l'honneur de St-François semble maintenant que cette entreprise
| Le grand nombre habituel des amis jde Saint-Antoine suivent les exercices en son honneur. Jusqu'ici les Révérends Pères Raymond Pennafort et Colom- ban ont présidé les exercices de l’après- midi. et de la soirée. Dimanche des Rameaux
Les offices de la Semaine Sainte ont commencé dimanche dernier avec la bénédiction et la distribution des ra- meaux. Durant la grand'messe, les fi- dèles entendirent le chant de la Pas- sion. Le RP. Canisius remplissait le rôle du Christ, le R.P. Philibert-Marie, celui de narrateur, le R.P. Colomban, celui des divers personnages qui ont pris part à la Passion et à la Mort du Christ, La chorale du Collège Saint- Antoine, sous l'habile direction du R.P. Thomas-More, exécuta la partie des
s’'acheminant vers le succès, la nrovince ne s'arrêtera pas en si bonne voie et qu'elle voudra pousser cette entreprise jusqu’à 300,000 acres. La demande très forte’ pour les denrées alimentaires
constitue, cela va de soi, un aïiguiilon
ibien compréhensible. I1 y a lieu de croi-
re que la réalisation de ce projet sera tout à l’avantage des familles établies là-bas et de celles qui voudront éven- tuellement aller les rejoindre. Il est possible de s'assurer dans toutes les pa- roisses canadiennes-françaises du nord des carreaux de 160 acres à des prix va- riant de $1,500 à $3,000.00, selon les é- tendues défrichées et prêtes à être mi- ses en culture.
Restrictions
Un important groupe de familles de
apôtres et du peuple. Ce fut un grand cultivateurs québecois s’est dernière-
et touchant succès.
ment rendu sur les lieux et s’est dit fort
Le Jeudi-Saint promet d'être un aise de sa tentative d'établissement. A
igrand jour dans les annales paroissia- les. Le matin, il y aura grand'messe à 18 heures et dans la soirée deux Heures
moins de malchance, il devrait être soli- dement établi d'ici les deux ou trois pro- chaines années. Avec les prix qui se
Saintes, l'une à 8 heures et l'autre à payent actuellement pour les céréales et
minuit. + C.Y.0. Senior A Le 11 avril, le C.Y.O. Senior tint sa
d'une façon générale pour tous les pro- duits de la ferme, ces familles n'ont pas tort d'anticiper le succès à très brève échéance, ce qui leur permettra en plus
réunion hebdomadaire. La première|de pourvoir à l'établissement de leurs partie fut consacrée à la religion, eten-|enfants. Evidemment, il ne s'agit pas suite on continua à discuter la possibili- | ici d'inviter à se rendre à la Rivière-la- té d'avoir un jeu de tennis à Saint-| paix toutes les personnes désireuses de François. Il fut alors décidé de remet-|sy établir; les conditions qui sévissent tre la question à la prochaine réunion, | Gans la province d’Alberta et qui empé-
le* jeudi après Pâques. C.Y.0. Junior
chent les gens de l'extérieur de se porter acquéreurs des terres de la Couronne
_ Asa réunion du 12 avril, les membres | font que cet appel s'adresse uniquement jouêrent à la balle-molle et à des jeux | aux familles avec moyens, avec un cer-
intérieurs. On projette de former des tain capital-argent sans lequel elles ne
À clubs de balle-molle à la réunion du sauraient s'assurer la possession de lo- Le vicariat apostolique de Grouard |vendredi après Pâques.
Rapport pour l’année
1945 de l'Association
Coopérative Générale de Falher Limitée
COMPTE COMMERCE
Inventaire, déc. 1944 $ 52,160.90 Ventes 2m $171,233.98 ACTES" Lin amnemenet. 136,764.89 Inventaire, déc. 1945 52,540.09 Frais de transport 6,432.76 Surplus brut 28,415.52 ë ‘ _ $223,774.07 $223,774.07 PROFITS ET PERTES Frais de banque $ 32.11 Surplus brut $28,415.52 Chauffage 116.20 Int. Bonds Victoire 120.84 Assurance feu 165.81 Revenus divers 17.98 Int. sur emprunts 875.55 Lumière 840.25 Timbres 243.57 Propagande 380.73 Divers 51.43 Inspection balance 5.40 Papeterie. fan teemnemn 206.14 è Frais de bureau … 289.83 Taxes .… 1,079.10 Téléphone 72.44 ASSUrAnCe-CRÔMALE 71.09 Salaires 9,896.70 Dépréciations bâtisses 380.00 Dépréciation mobilier 175.00 Surplus net 13,572.99 $28,554.34 $28,554.34 AVOIR PASSIF Argent en main $ 161898 Int. sur emprunts 1945 ….… Argent en banque . 2885499 Dépôts membres Bonds Victoire 17,000.00 Réserve générale ‘Bois de construction 1,000.00 -Réserve éducation . : Bâtisses, moins dépréciation 7,220.00 Capital TT 44,387.94 Mobilier, moins dépréciation 8,319.75 SUTPIUS Comptes payables 667.34 Inventaire ue 52,540.09 + $112,221.15 $112,221.15 STATISTIQUES 1939 1942 1945 VERRE nn $12,861.47 $89,836.38 $171,233.98 Marchandises AE A 2e RS EU à D ne PAST TUT Le 1574.94 24,249.13 52,540.09 Bâtisses et mobilier | 600.00 . 5,356.75 11,094.75 | Capital et réserve 1,836.39 13,333.39 ! Assurance feu 20,800.00
LECECELLETET EE PESTE TENTE EEE TES CEEEEEE EEE
Copie du rapport financier de l'Association tel que préparé par l’'Auditeur à |
Louis Besse, prés. P.-A. Sicotté-gérant J.-A. Choquette, sec.
pins de terre patentés. L'attirance qu'a ce territoire pour les familles québécoi- ses pourvues de moyens est d'ailleurs assez grande pour qu’on puisse compter d'ici les prochains mois sur un mouve- ment assez important qui irait consti- tuer là-bas un solide appoint aux pa- roisses florissantes que nous avons vi- sitées et qui réservent toujours aux vi- siteurs de la vieille province un accueil des plus chaleureux. Marc-R. Meunier, du Service de la Colonisation aux Chemins de fer nationaux du Canada
Dans la nuit du 9 au 10 avril, vers 1:00 hre du matin la sirène éveillait soudain la population du village; on ve- nait de découvrir qu’un violent incendie faisait déjà rage dans la grange et dans l'écurie de M. J.-Marie Daoust. Bientôt la maison même de M. Daoust était en flamme et le feu, poussé par un vent violent, menaçait tout le village. Des nuées de tisons rendaient le danger plus imminent. Sans pompe à incendie, la plupart durent assister au sinistre en simples spectateurs, alors que des volon-
taires surveillaient les toitures environ- nantes.
Æ # +
Après une couple d’heures, le danger
1, 198.90 de conflagration était passé et on sou-
«
55,655.13 pira plus à l'aise. On calcule que les; 5 492 68 pertes s'élèvent à plus de $10,000. Notrz! an623 laitier, M. J. L-onidas Aubin y perdait
son gagne-pain, une quinzaine de va-
5,110.57 ches et un boeuf, et quelques fermiers
durent retourner chez eux sans: leurs chevaux puisque c'était là l'écurie pu- ‘blique. Six chevaux furent brûlés. Grâce à la bonne volonté des gens on croit que M. Daoust et M. Aubin pourront se ti-
rer assez facilement de l'épreuve. Au-|
cune assurance ne couvre les pertes.
RS + + Son Excellence Mgr Henri Routhier
50,256.85 |C2USA une agréable surprise à tous nos ‘50 300.00 enfants de l’école quand il visita toutes
les classes à l'improviste jeudi dernier. Son Excellence insista sur le besoin des vocations religieuses sacerdotales dans le Vicariat. ‘ D
La Survivance CHAUVIN
Dimanche après-midi, M. Léonce Si- mard faisait baptiser leur nouveau ve- Inu: Joseph-Léo-Paul. M. et Mme Léo [Gagnon, de New-Westminster, étaient [Sans les honneurs. Mile Rita Lapierre et M. Eugène Cyr les représentaient.
R %Æ % | Sr St-Joseph, maitresse de musique, lagissait comme juge avec un représen- tant de Ribstone et un de Chauvin, au écnceré “Amateurs”, organisé par l’é- cole publique à la salle de la Légion. Une assistance nombreuse vint encou- rager les talents du district, à cette agréable soirée. CRE
M. Gérard Baril se’st porté acquéreur de la “Chauvin Bakery” de M. René Bélanger. °
M. Baril est déjà arrivé pour s'initier à son commerce. Son fils Armand venait passer la fin de semaine au nouveau “chez soi”. La famille sera au complet bientôt. Bienvenue!
Lä propriété de M. Bélanger est l’en- droit sur lequel fut célébré la première
+ *% +
M. Armand Lord, autrefois de Saint- Paul, récemment licencié de l’armée est à l'emploi du “Chauvin Chronicle”. A lui aussi, bienvenue.
& % %
M. Albert Côté est revenu d’un voyage dans l'Est, bien enchanté de tout ce qu'il à vu, mais ne trouvant rien de si cher que le coin où l'on a grandit.
M. Ph. Simard est de retour de l’h6- pital de Macklin ou il a dû séjourner après l'accident qu'il a subi avec ses chevaux.
Pour une semblable ruade, M. Eugène Cyre devait se présenter chez le dentiste pour extraction de ce qui lui restait au dentier.
Nous souhaitons un prompt retour de l'hôpital de Battleford à Mme Puech les nouveaux propriétaires de l'Hôtel de Chauvin. . :
De passage au presbytère, ces jours derniers, le P. Ehmann, de Wainwright et le Père Gillis, de Provost,
M. Raymond Lavoie visitait son frère au presbytère, au commencement du mois. M. Lavoie était en tournée d’ins- pection des Bureaux du Crédit Foncier dans l’Ouest. Il avait été émerveillé du développement économique de Winni-
pérons qu'elle restera parmi nous long-
peg. Il se préparait à de nouvelles ex- |
périences en visitant Edmonton, Van- couver, Victoria, Banff, Regina.
11 nous fait plaisir de revoir autour du presbytère Mile France Lavoie, la jeune soeur du père Curé. Elle était venue avec lui à son arrivée en 1940. Nous es-
temps; l'air de l'Ouest est bien plus sain que celui de l'Est, n'est-ce pas Mlle France?
Le cartel mondial des allumières
New-York. — Le juge Samuel Man- delbaun a signé un décret mettant fin à ce que le gouvernement appelle un cartel mondial formé par cinq des allu- mières les plus considérables aux Etats- Unis, la Swedish Match Company et les directeurs et affiliés de cette com- pagnie.
Ce décret met fin à une poursuite in- tentée le ler mai 1944 par le secrétariat de la Justice, qui prétendait que ces compagnies maintenaient un cartel in- ternational dans le but de contrôler la fabrication et la distribution des allu- mettes dans le monde entier.
Aceusations portées contre Redine
Portland, Orégon. — Le procureur gé- néral Tom Clark a déclaré que Rédine, le Heutenant de marine soviétique, à été arrêté après une enquête approfondie qui a convaincu le ministère de la justi- ce qu'il y avait lieu d'intervenir.
Le grand jury a déclaré que Redine a
1) essayé d'obtenir les spécifications générales du ravitailleur de contre- torpilleurs ‘“Yellowstone”, le 22 décem- bre;
2) tenté d’obtenir certains renseigne- ments sur la machinerie auxiliaire du “Yellowstone”, le 2 février ou vers cette date;
3) illégalement obtenu des rapports sur les essais de recette et de navigation du “Yellowstone”, le 11 février.
Dans ces deux derniers chefs d’accu- sation, on ajoute que Redine a cherché à obtenir des renseignements sur le ra- dar et le contrôle du tir et s’est efforcé
ide transmettre ces données à l'Union
soviétique.
Rapport annuel de la Caisse populaire Sainte-Anne de Falher
RECETTES
Qualite
. TH
SAL
Page 3
Suprème
ADA
Faisons nos. ..
(suit: de la page 2)
Ou encore, pour que se répète la fine réplique à un déraciné qui vantait ses journées de huit heures. Le cousin rural répondit que lui aussi ne travaillait que de huit à cinq: — ‘Voyons, voyons! tu étais debout ce matin à six heures, . — Ah oui, pour faire le train; mais le travail commence après huit heures.” Un joli mot
Le joli mot que trouve ce petit dé- fenseur de la ferme, un poète de l'ac- tion: le soin des animaux n’est pas du travail! C’est une jouissance, recueillir le bon lait, donner à manger aux amies les bêtes, qui vous reconnaissent et vous saluent dès que s'ouvre la porte de l’é- table ou la barrière du clos, voir accou- rir les poulets piaillant, les gorets cri- ant, le poulain gambadant, toutes ces innocentes créatures du bon Dieu qui exaltaient saint François d'Assise.
Cultivateur par goût
Voilà la plus belle espèce de jeunes, que donnerdnt nos écoles rurales mieux poussées, et un établissement mieux organisé du plus grand nombre des quatre, six ou huit fils de la maison- née. Ils ne seront plus cultivateurs par fatalité mais par préférence, par goût, par conviction d'être les associés du Créateur dans la multiplication des pains, d'accomplir la grande oeuvre et de continuer la grande histoire. - Grâce aux équipes d'étude, ils peu- vent se cultiver eux-mêmes sans avoir à sortir de leur profession: ils sauront goûter l’opéra,. mais d’abord la poésie, la peinture et la musique des champs et de la basse-cour, la procession des gerbes, l'amitié reconnaissante du trou- peau.
Une profession unique
L'agriculture n’est pas un métier com- me un autre: elle donne les vivres, elle prodigue la vie, elle est la vie nationale. Nos habitants sont des professionnels; s seront fiers de l'être: on devra les sa- luer comme tels.
Comme ils ne vivent pas de gloire et
de passé, ils seront mieux ‘rémunérés, de [us en plus respectés à mesure qu'ils ‘seront plus fiers d'eux-mêmes, et que leurs associations plus fortes seront re- présentées par de beaux types de chefs cent pour cent ruraux, cent pour cent chefs. L'épopée rurale continuera l’his- toire, grandira son monde et offrira au Christ, roi des peuples, les trois élé- ments de toutes les patries: le territoire,
*{le nombre et la qualité morale. Plus que
tout autre, le propriétaire du sol peut dire, le front haut: J'appartiens au pays, et le pays m’appartient.
Prévisions des couvoirs coopératifs
Alberta. — Le rapport de cette se- maine se base sur les renseignements fournis par 22 des 27 couvoirs de La pro- vince. La demande de poussins femelles est toujours exceptionnellement bon- ne; celle des cochets s'améliore. La ma- jorité des couvoirs ont de grosses de- mandes pour livraison jusqu’à la fin de mai. La demande porte surtout.sur les races New Hampshire, Leghorn blanche, Rock barrée, dans l'ordre énu- méré.
ARBRES FRUITIERS
‘ Assortiment complet de variétés de Pommiers No 1 d'été, d'automne et d'hiver, aussi Gadeliers (rouges, noirs et blancs), Groseilliers, Vignes à raisin, Bleuetscultivés (myrtilles), Frambolsiers et Fraislers.
Liste de Prix sur demande
28 Téléphone *LAncaster 4191
AVIS AUX
The Alberta Seed Growers Association Ltd.
MEMBRES
L'Association “Alberta Seed Growers Association Ltd”,
fait un second paiement sur tous ses achats d’alfafa, d’alsike
et d’altasuède. Ceci n’est pas
un règlement final, mais seu-
lement une avance additionnelle que nous nous croyons en mesure de faire, grâce au progrès des affaires et du marché.
Nous vous transmettons paiement par nos agents da
nos chèques pour ce second ns votre région, et si quelque
patron ne reçoit pas son chèque il peut s'adresser à l’agent auquel il a vendu sa semence.
L'Association “Alberta Seed Growers Association” désire remercier ses anciens membres pour le support qu'ils lui ont
continué cette année encore,
et ses nouveaux membres pour
le support qu'ils lui ont fourni. :
Nous avons augmenté notre chiffre d’affaires sur celui
de l’an dernier: or augmenta tion du prix et par conséque patron.
DEBOURSES
En caisse, 31 déc. 1944 :........… $ 5,760.29 Parts sociales remises $11,561.18 |!
Ventes parts sociales ……... 37,057.07 Retraits sur dépôts 7,662.11
DÉDOLS ss ones 3,315.44 Prêts octroyés 20,650.00 Prêts remboursés . … 15,268.53 Intérêts payés—dépôts 85.28 | |
Intérêts perçus … 428.47 Dividendes sur actions 44.01
Taxe d'entrée 12.00 Dépenses diverses 54.71
Intérêts reçus Bonds 113.13 Intérêts sur achats-bonds .… 19.19 Intérêts accrus 58.10 Bonds de la Victoire 10,000.00 | | Bonds Victoire vendus 3,000.00 Intérêts accrus £ 43.45 | à
‘ ———— Caisse à date 14,893.10
$65,013.03 ————
$65,013.03
COMPTE PROFITS ET PERTES
Intérêts perçus $522.41 DÉPENSES .…....................................... $ 19.71
‘ ———— Fonds de garantie 20% 100.54
$522.41 Réserve éducation 16.78
Profits non divisés +. 385.38
$522.41
ACTIF PASSIF
Caisse à date $14,893.10 Parts sociales $27,691.29
Préts en fOrCe 7862.43 DÉPÔIS 4,532.67
Placement-fond garantie … 109.99 Fonds de garantie . 267.14
Bonds de la Victoire . … 10,000.00 Réserve éducation …. 27.67
Intérêts accrus 4345 Profits non divisés 390.20
$32,908.97 $32,908.97
STATISTIQUES
dation de la Caisse: 242, Total de ces prêts: $39,467.00. Recettes sur parts so- ciales depuis la fondation: $42,190.83. Recettes sur dépôts depuis fondation: $28,690.50. Nombre de membres à date:
176. Nombre de dépositaires à date: 27.
Nombre de prêts en cours: 17. | OFFICIERS
Président: J.-A. Lauzé; vice-prési- dent: Wenceslas Poirier; trésorier: J.-
VOS POUSSIN
.|Nombre de prêts octroyés depuis la fon-|IL. Sicotte; secrétaire, Mme Y. Lauzé.
Conseillers: Mme R. Brodeur, Mme C. Roy, Mme C. Proulx, M. Gérard Guin- don, M. Gérard Bugeaud. Comité de Crédit: J.-R. Desfossés, Armand Brien, Oreleus Servant. Comité de Surveillan- ce: MM. Oliva Landry, Ferdinand Lé- vesque, P.-A. Sicotte.
L'assemblée annuelle a eu lieu au sous-sol de la sacristie le mardi 29 jan- vier à 3 heures p.m.
$S POUR 1946
Veuillez commander de nous vos poussins de qualité, qui proviennent de volailles de très bonne production et inspectées individuellement par les inspecteurs du gouvernement de la province.
Ne tardez pas à placer votre commande afin d'éviter tout désappoin-
tement. ‘parce qu'ils vivent et pondent,
St-Albert Alberta
Vous ne regretterez pas d’avoir acheté vos poussins de nous
| St. Albert Hatchery & Poultry Farm
KR. DOUZIECH, prop.
Téléphone 972-5522
Semence enregistrée et certifiée
La bonne semence augmente
la production
Voyez notre. agent au sujet des prix
et. des détails sur les
semences de
céréales et de fourrages. (46)
tion du volume signifie réduc- nt meilleure ristourne pour le
LES BOUTEILLES A
Expédiez vos b
de Deliveri
DU COMPTANT
AVEC VOS BOUTEILLES VIDES
BIERE SONT RARES
outeilles à bière
vides au plus proche représentant
es Limited à
Calgary, Edmonton, Lethbridge, Camrose, Drumheller, Medicine Hat ou McLennan.
ACHETEZ DES
Certificats d'Epargne
AVEC LE REMBOURSEMENT
Espace donné par l'industrie des Brasseries de l'Alberta
\]
Page 4 peu. BONNYVILLE Nous eûmes une distribution des prix è du bon parler français offerts par le Le dimanche de la Passion à la messe :Cercle local à chaque classe ee basse eut lieu la cemmunion en corps Nous avons remarqué les un . LE des Chevaliers. de Colomb. Notre chape- Pad à Carmen Marcotte, Thérèse lain, M. l'abbé Tardif, célébrait la mes-
vard, Raymond Hamel, A.-M. Dargis, j ürin, Lucienne Sabourin, ; : ut à fait él6- Yvonne Sabo 2 ee En grand che- [Marie Beauchemin, Jeannette Bougie, Ad. Couture, secrétaire fi- [Alice Rivard, une jeune Paquette, Ls HAdcier Un banquet réunissait les fre- Salley.
Notre exécutif nouvellement élu se res chevaliers à la salle du club pour le, Es ne déjeuner. Le banquet était donné par compose comme suit: président, Laudas
Sauinés Joly; vice-président, Chs Beaupré; se- son équipe; le ’ ES ; a SENS En et Rs des |crétaire-trésorier, Dr G. Ayotte; con- SE [seillers, Th. Lambert, R. Lapointe, A.-R. PIS AREARIES à n ” | |Marcotte, H. Ringuette, Phs Durocher. C'était vraiment difficile de penser Mm ; p Edward | ? s en Ro Per ur demeu- qu’il fallait élire un nouveau président mart, pi , à rant dans notre village depuis peu, est . ons dr or en décédée la semaine dernière et fut in-|ant de charge. humée à Ardmore. Mme Smart était la | CES réitérées de M. Nobert lui-même Fr : qu'il a fallu s'y contraindre, belle-mère de M. Léon Bartier. Elle ss laisse une fille et deux fils, soldats re-| Nous sommes heureux d ee p s du front, Georges et Léonard. trouver un homme aussi compétent que Mr a = » ee nouveau président pour le rem- e lacer, Nous offrons à M. Nobert nos tenu son !P RARES a se LE rap- [remerciements et nos félicitations pour a. . \ de L port des activités de l’année, puis l'é- $*S M rendus. lection d'un nouvel exécutif, suivie! à e et Léonore d'une causerie remplie d'informations et Miles Carmen Marcotte e
A ; Garneau qui furent déléguées au éails in Rév. Père ; Re ae j ne heureux congrès de la Jeunesse Etudiante Ca-
: tholique, ont donné un très intéressant apprendre que le poste français de : ? à è = ee sera à opération sous |"2PPOrt de leur voyage inoubliable à
Montréal l'été dernier.
+
Nous n'avons appris que dernière-
ment le retour d’un de nos jeunes sol- Cette semaine nous perdons encore une autre famille. En effet Hervé Ro- bert fera encan mercredi pour s’en aller
dats de la force aérienne, M. Edward en Colombie. Cependant comme pru- dence il ne vend sa terre actuellement,
Beix. Nous sommes heureux de lui sou- Ii suivra donc son bon père. On entend
haïiter la bienvenue et de le féliciter de ses longs services outre-mer. aussi parler d’une autre famille qui doit
Æ # + Les chemins sont encore vilaing, vendre sa terre à un étranger. + +
mais Ça passe sur la grande route. La saison s'avance rapidement et nous ver-
Dimanche nous avions notre dernière partie de cartes de la saison. Malgré la
rons nos bons cultivateurs à l'oeuvre! faible assistance les résultats étaient.
LEGAL
très satisfaisants. Les heureuses ga-| Mine Narcisse Gélot (Alice Ouellette), Murielle Nadon: chez les hommes: L.'de Val-d'Or en -Abitibi, est venue à
x
gnantes furent Mme L. Dumaine et Mile |
Dumaine et Guy Limoges. Mlle Béatri- l’improviste visiter ses parents M. et |
ce Limoges et Maurice Verrier reçurent Mme Joseph Ouellette. Elle à ses quar- les prix de consolation. Roméo Dumaine |tiers généraux chez sa soeur Mme Geo. avait le bon numéro pour le prix d'en-|Montpetit. Elle fait la tournée de tous trée. Mile Leda Auger et Edouard Ii-!les membres des familles Gélot, Ouel-
+
La Survivance
E petit village de Jasper situé au coeur des Rocheuses canadiennes, à quelques milles de Jasper Park Lodge, a joué un rôle important au cours de la deuxième grande guerre. Le lac Patri- Cia, situé au pied du mont Pyramide, fut le théâtre d'expériences conduites en grand secret pour le compte du ministère de la guerre de Grande-Bretagne. Le modèle d’un navire de glace, Connu sous le nom de “Habbakuk”, y a été mis
— !HABBAKUK“ —
servir de porte-avions et à la guerre contre les sous-marins dans lAtlantique. La photographie ci-dessus montre: (1) l'endroit où furent condui-
tes les expériences ; (2) le moulage des blocs de glace: de gros venti- lateurs maintiennent une température égale. (3) l’'armature en bois destinée à recevoir les blocs de glace. (4) dessin architectural montrant le porte-
Er) om,
QUAND VOUS ACHETEZ DES CIGARETTES, DITES SIMPLEMENT:
FORT KENT
| | de notre vénéré pasteur, après une ab- sence de cinq semaines de repos; espé- rons qu'il nous est revenu avec une san- té tout à fait rétablie. Ce n’est pas sans dire qu’il trouva à son retour des che- mins impraticables pour se rendre de Bonnyville à Fort. Kent.
| * + %
| M. Paul Labrie est aussi de retour ans sa famille pour les svacances de : Pâques.
+ *%k *%
Nos marguilliers sont en charge cette semaine pour faire commencer les tra- vaux de la construction de notre salle | paroissiale; espérons que le beau temps continue afin de permettre à chacun sa part de main-d'oeuvre.
Æ Æ %
Il nous fait peine d’apprendre que le jeune Edmond Croteau qui a été opéré: pour l’appendicite il y a quelque temps a eu de mauvais résultats: une phlébite qui le retient sur son lit d'hôpital. Sans doute ses camarades forment des voeux
au fond le mont Pyramide.
Les po
MERCREDI 17 AVRIL 1946
CIGARETTES SWEET CAPORAL
‘La forme la plus pure sous laquelle le tabac peut êfre fumé"'
ur l'Allemagne
Bad Oeynhausen, Allemagne. — On a
Nous sommes tous réjouis du retour | ,nnoncé qu'environ un million de ton.
nes de vivres ont été importées pour nourrir les civils allemands dans la zone Fd'occupation britannique. On a importé du pain, du grain, des pommes de terre et des légumes du Canada, du Royau. me-Uni et des Etats-Unis. On a aussi importé du poisson de 1a Norvège.
Arthur Lavoie et Fils
Monuments funèbres de tous genres—granit et composition
Livrés et montés sur place aux prix les plus bas.
SAINT-ALBERT, ALBERTA e
moges avaient offert chacun un prix. Pendant ces soirées tous se sont bien amusés et le carême 2 passé sans s’en apercevoir trop. Nous remercions tous ceux qui ont contribué au succès. KO *% x
Albert Labonté se construit une bon-
. ne bâtisse pour sa forge et à Pâques il pourra Se mettre au service des fermiers. Plusieurs l’aident dans la construction.
PR ARE STE
Les plus grands couv du Canada
HAMBLEY Hampshires
oirs
S
LIVRAISON IMMEDYATE ET PROMETE Livraison immédiate
et prompte:
New Hampshires — Ja race qui ba- laye l'Ouest. Les chiffres du Gouver- nement pour 1944 démontrent que 56 p.c. de tous les poussins éclos en C.-B. étaient des Hampshires. Les chiffres pour 1945 démontrent que les Hampshires de l'Alberta dépas- . sent toutes ies autres races. En Sas- katchewan et au Manitoba ils sui- vent de près. Pourquoi? Il doit y
taine. M. Préfontaine visitera sa soeur
[terre en même temps que le nouveau
lette, Tieulié. Æ % %
Deux mariages sont proposés pour la semaine de Pâques; M. William Pri- mMmeau, de Dapp, récemment licencié de la grande armée, épousera Mile Rose Alma Vallée, fille de M. et Mme Arthur Vallée, du coin. D'autre part, Mlle Ida Lavoie, fille de M. Alexandre Lavoie du village, unira sa destinée à M. Paul- Emile Levesque de St-Alphonse, Ed- monton.
[+ + Le Docteur Lelaidier et son épouse sont partis en auto à Bonnyville, ac- compagnés de M. et Mme Léon Préfon-
Thérèse, Mme Elie Caouette ci-devant de Legal. :
+ + + Parmi les soldats revenus d’Angle-
Vice-roi de Rideau-Hall, le jeune Wil-
2
après trois années de service actif en
France, en Belgique et en Hollande. & %
en chantier. Une fois construit, ce navire devait
LAG FROID
(GRAND CENTRE)
Samedi le 13 avril à Grand Centre vers les cinq heures de l’après-midi une triste nouvelle nous est parvenue. Une | de nos familles bien connues, M. et Mme Prudent Poirier, ont été terrible- ment éprouvés; Victor Poirier, âgé de quinze ans, leur fils aîné, s’est noyé accidentellement dans la rivière Castor, tout près du pont du chemin de fer: il était à la recherche de leurs chevaux : avec son petit frère Maurice âgé dei 12 ans lorsque tous deux arrivés à la ri- vière pensant que leurs chevaux pour- raient être de l'autre côté, ont essayé de faire la traverse à cheval et acci-: dentellement le cheval de Victor excité ! par l'aventure a fait un faux mouve- ' ment; Victor perdit son équilibre et tomba à l'eau, ‘son petit frère Maurice :
i
frid Brillant, de l'extrême orient de la paroisse, est de retour chez son père Le soldat Jean-Charles Bouchard est encore une fois près des falaises de tingent de prisonniers teutons. Le doux geôlier se déclare enchanté de ces tra- versées océaniques, en pleine lumière et
Douvres, ayant escorté un second con- |£grin il a vu son petit frère Victor dis- | \paraitre parmi les eaux et la glace qui
|
avoir des raisons. Voici ce que des milliers de fermiers, durant ces der- niéres années, ont découvert au su- jet des poussins Hampshires.
1. Ils grandiissent tôt et reçoivent leurs plumes rapidement,
. Is ont une vitalité exception- nelle; meilleure chance de vivre.
- Leurs oeufs plus larges arrivent tôt à l'autonme et à l'hiver.
- Leur production d'oeufs est for- te et continue.
. Le temps du marché venu is sont devenus des poules de 5 à 6 livres. |
Vérifiez ces facteurs—ils signifient plus d'argent pour vous. Achetez des poussins Hampshires Hambley dés aujourd'hui. Ecrivez, télégraphiez ou téléphonez afin d'obtenir une jivrai- son immédiate ou prompte. Soyez certain d'avoir des oeufs tôt à l’au- tomme alors que les prix sont élevés.
- FLASH!
Les poussins Hambley obtiennent
2 premiers, 1 second—au Con-
cours d'hiver à Brandon. Concou-
rant, contre des poussins de tout
l'Ouest canadien au Concours
d'hiver à Brandon les poussins
Hambiley arrivèrent premiers chez
les Rocks barrées, premiers chez
les Leghoïns blanches et seconds
chez les New Hampshires. eme, F.0.B. CALGARY et EDMONTON Hambliey Spec. Mating Approved Approved 190 50 25 100 50 25 18.00 9.50 4.75 N. Hamps. 16.00 8.50 4.25 29.00 15.00 7.50 N.H. Pull. 27.00 14.00 7.00 AL 10.00 5.50 3.00 N.H. Ckls. 9.00 5.00 3.00 Seigle—
F.0.B ABBOTSFORD, B.C.
&X #
en toute sécurité. L2 Bernadette-Anne-Marie. La marraine rain, M. Louis Lafcree, grand-père de l'enfant.
LE MARCHE
Les prix du marché d’Edmonton
Avoine—
a æ GG
Fourrage No 1 … Fourrage No 2 …
nitait Mlle Bernadette Laforce: le par-
Hambley Spec. ROM nb ee dan 2241 Mating Approved Approved| 3 C.W. 219% 17.00 9.00 4.50 N. Hamps. 15.00 8.00 4.00 -
31-00 16.00 8.00 N.H. Pull. 28.00 14.50 7.25 a ‘ :
10.00 550275 NH. Ckis. 8.00 450 275 | Rétail—
100 p.c. arrivent en vie garanti; pou-
Veaux de choix lettes 96 p.c. exact,
11.00 à 12.00
Poussins “Hambley Special Mating Bouvillons de choix . . 1150 à 12,50
Approved” issus de couples de race. inai à
MEILEUR MARCHE APRES Meg Ge Ordinaires iii res 10.00 à 11.00 Demandez notre catalogue de 32 Génisses de choix ….… 11.00 à 11,50
Pages; 11 est gratuit.
Vaches de choix … . 8.75 à 9,25
FERMES HAMBLEY R.O.P.
SWAN LAKE, MANITOBA Taureaux 7.00 à 9.00 5,000 poussins de race R.O.P. éclo- sent Chaque semaine. Le qualité Beurre
supérieure rendue possible par le travail et les records des R.O-P.
No 1, 4; No 2, 38: No 3, 36
se ue ques sous es . Ccrivez à e renseignements prix tdi Ro Ci em Spéciale: 48 à 50. Hambley Electric | No 1, 46 à 48; No 2, 41 à 45. Haïcheries 1 Oeufs Winnipeg, Regina, Saskatoon, Brandon, [M Calgary, Eamonton Don soon Dauphin, M) Grade A large 30 Foisetam, Abbotsford, BC. Swan | Grade À medium . RES x Poulettes
CETTE vossonss
perche, jusqu'au point de risquer sa |
à a essayé de le secourir avec une longue Î vie; mais en vain; avec un grand cha-'
|
Î
charroyait tout avec une grande vitesse. | Cet accident à certainement causé:
parmi toute notre population une gran- :
de émotion et cette épreuve laissera un
M. Albéric Laforce et son épouse Ma- ‘souvenir inoubliable, Beaucoup de gens rie Cloutier ont fait baptiser une fille!
sympatisent dans la recherche du noyé: jusqu’à présent le corps n’a pas été repêché et le travail continue jour et nuit. Espérons que le cadavre sera re- trouvé, afin de donner aux chers pa- rents éprouvés, cette dernière consola- ‘tion de revoir au moins leur fils une dernière fois.
| petit Victor le repos éternel et sans lhésitation nous savons que nos prières phase exaucées puisqu'il était un vrai petit modèle. Enfin les beaux jours du printemps commencent à nous égayer par la beau- té de la nature qu ise réveille de jour en jour. La neige est presque toute dispa- rue et la température est vraiment belle
Pour ce temps-ci: c'est un des plus
encore un peu boueux, mais très passa- bles, excepté à quelques endroits négli- gés par notre gouvernement et qu'avec très meu d'ouvrage. on améliorerait beaucoup :
k %X %
ja acheté la terre de M. A. Mulkay. M.‘ Mme Wilfrid Magnan est à l'hôpital
avions tel qu'il aurait été si le projet avait été réalisé.
— —
rendant service à notre curé, qui n'a-| NT
vait nas de ménagére depuis quelque BEAUMO
temps pour l'entretien de la cuisine et
du presbytère. C'est vraiment une belle ! - —
oeuvre de la part ae Mme Allard: c’est | Hier avait lieu une soirée sous le pa-
certainement une charité qui sera sûre- |tronage des conseillers; ce fut une belle
ment récompensée. Isoirée avec beaucoup de monde. Les prix
+ # & id’entrée, cinq piastres pour les dames
La pêche est maintenant terminée et cinq piastres pour les hommes, fu-
pour de bon et le résutiat en général : rent offerts par M. ÂAlcide Magnan; ce
a été très satisfaisant. On voit déjà de ;fut un bon succès.
grandes améliorations. M. Sylvio Miron | #
Éd *
| A. Lefebvre a acheté la terre de M. depuis une couple de semaines; l’on dit Sinclair. M. Philippe Poirier est démé- Cependant que son état s'améliore: nagé sur la terre qu'il a acheté de son nous lui souhaitons complet rétablisse- frère Eustache Poirier, M. Louis Poirier Ment.
est déménagé sur sa dernière section de : HU .
terre qu'il a achetée à Grand Centre, Il y à quelque temps M. Maurice Gou- afin d'être plus près du village pour dreau revenait de l’Est en auto: il était pouvoir diriger son magasin de machi- allé par le train et fut absent une nes agricoles Massey-Harris, qui est couple de mois,
maintenant complété et en opération. | FE, ee
Une cordiale invitation à tout client. M.! Revenu aussi M. Fernand Goudreau Jos. Lefebvre et famille vont déménager 2VEC Sa famille; ils arrivent de la Co- dans la maison où demeurait la famille l0mbie, où ils ont passé l'hiver; il nous Louis Poirier; Jos, Lefebvre est le gen- faisait plaisir de voir revenir ce jeune dre de Louis Poirier; il sera privilégie Couple dont les parents sont tous ici. de se servir gratis de la grande maison | # ; | et toutes les autres bâtisses; cette de-! M Karl Johnson a acheté le terrain meure est sur le grand chemin et tout 4€ M. Rodrigue Roy et y sont mainte-|
æ
CHEZ NADON pour vos montres, bijoux, bagues, dimants et cadeaux.
| | ] LT EATON co. IL [= 102 AVE.
pour son retour à la santé le plus vite possible. &k % + On nous annonce le prochain mariage de M. Marcel Labrie à Mile Thérèse Ducharme, pour le 25 avril prochain. Ce dernier est à se bâtir une jolie maison- nette au village, Les Dames et les En- fants de Marie sont à leur Préparer : %
chacune un “Shower”. | à Mme Willie Le
+
Nos sympathies vasseur qui à eu la douleur de perdre : son père, M. Lévite Landry, de Vegre- ville. De même nos condoléances à M. Albert Smart qui a eu la douleur de perdre sa chère épouse.
JO2$T. 10 ST.
+
Û
| HUDSON'S BAY CO.
TS JASPER AVE. FERD NADON 10115-102e rue (En face de la Baie)
:
Sen
Joyeuses Pâques
A TOUS NOS AMIS ET CÉIENTS.
FERD. NADON
Bijoutier — Horloger
10115 -102e rue Edmonton
beaux printemps que nous ayons eus de- | puis plusieurs années. Nos chemins sont |
:près de l’école Poirier. M. Jos. Lefebvre
s'est aussi acheté une automobile. M.
‘la maison de Jos. Lefebvre et se servira de tous les bâtiments sur la ferme. M. Jos. Campagna et famille sont mainte- [nant déménagés dans leur maison neu- ve qu'ils viennent de construire à Granû Centre. Pendant les trois dernières an-
tirer d’affaires et vivre comme rentier, comme M. Louis Pineault, M. ©. Bou- _Bie. Certainement Grand Centre devient un vrai centre caandien-français et si on marche la main dans la main nous pouvons espérer que dans quelque temps ont pourra essayer d’avoir une école sous la direction des Soeurs. Il est certain qu’aussitôt que nous aurons le inombre d'élèves suffisant nous aurons june école supérieure avec tous les gra- des. Donc nous invitons tous les catho- liques à venir voir les terres qui sont à vendre et aussi différentes entreprises nouvelles, comme restaurant, boucherie, magasin, écurie de louage, etc.
Nous avons une bonne crèmerie, deux bons magasins, deux garages, bon-
Il y a quelque temps notre Rév. Père curé, J'-A. Lavallée, bénissait le ma- riage de l’un de nos vieux colons, ici à Lac Froid depuis 35 ans, M. Arthur Trudel avec Mme Jôfiny Cardinal. M. À. Trudel était associé avec M. Pierre Bérubé; tous deux ont vécu ensemble depuis au delà de 40 ans. À cause de Maladie M. P. Bérubé s’est retiré d'af- faire en vendant sa part à M. Trudel et il doit retourner dans l'Est passer le reste de ses jours avec sa soeur et d’au- tres parents. | |
Bonheur et prospérité à nos nouveaux mariés.
+ + an dl Mme Vve Z. Allard'ainsi que sa fille :
ne boutique de forge, trois agences de
|machineries, une église catholique, ete. | ©UX; NOUS Saurons sous peu si l'on se
La marine cesse son opposition
Washington. — Le marine a cessé de s'opposer au projet d’unification des forces armées, après que le président Truman eût donné aux amiraux l’ordre catégorique de cesser toute opposition à ce projet.
Le président a déclaré que, comme commandant en chef des forces armées, il était en faveur du plan et qu’il voulait
28 | Mile Eda Allard ont fait leur résidence :que la marine melte Tin à se propagan- 21-24 permanente au village même tout en de contre le projet.
À. Lalonde doit faire son chez-lui tem- | ‘porairement en se servant à l'avenir de:
nées, M. Campagna demeurait sur la! .mont sont contents; ils ont des jeux.
‘nant installés. Mme Johnson est une! ‘enfant de la paroisse. | ie # # M. Eugène Goudreau vient de s’ache-! :ter une autre ferme: lui aussi agrandit, la paroisse de son côté: cette fois c’est ‘la terre d’un Anglais: déjà il en a ache- (té d’Allemand et d'autres races: il y! lplate ses garçons. +
Enfin les enfants des écoles de Beau-
| AUSSI tous les enfants de même que leurs maîtresses envoient un vote de re- Imerciement bien sincère à M. Maurice | Gobeii pour avoir inétallé différents jeux dans la cour d'école. Quelqu'un | passant par là nous dit, l’autre us “ça a bien l'air d’une cour d'école à pré- | | l
sent”,
+ + *
. Mile Simone Magnan passe quelques jjours en ville; et Mle Marcelle Ma- jgnan, d'Edmonton, chez son grand- père d'ici avant son prochain départ pour l'Est,
+ #
H est grandement question que quel- ques oiseaux migrateurs entreraient dans les maisons y chercher une com- pagne afin de se faire un petit nid bien
trompe; en attendant bonne chance! Æ +
En visite chez M. Joseph Desaulnier son frère M. Antony Desaulnier de St- | Paul. : |
Æ % + .Lundi service anniversaire de Mme | Louise Accarias décédée à Vancouver; il ÿ a un an. Chez M. Accarias demeu- raient ici anciennement et M, Marcel: Accarias fils de la défunte est encore un des nôtres.
+ # %
Nous avons maintenant le courrier tous les jours qui nous vient directe- ment de la capitale, ‘
Ferd. NADON
Bijoutier 10115 - 102e rue EDMONTON
ann V OS REPARATIONS DE MONTRES ET DE BIJOUX AURONT UNE ATTENTION TOUTE SPECIALE SI VOUS LES ENVOYEZ CHEZ —NADON—
CADEAUX UTILES ET AGREABLES POUR TOUTES OCCASIONS
PA Nous achetons le vieil or —vieux boitiers de montre—Bagues-—Dents en or—chaines de mon- tre, etc.
Nous sommes agents pour les fameuses montres — BULO- . VA — OMEGA — ROLEX = TISSOT — WESTFIELD — MIDO — MULTIFORT. Et aussi les bagues à ‘diaman: ‘— “BRIDAL WREATH” — “FORGET-ME-NOT”.
aterame
X
MERCREDI 17 AVRIL 1946
Fédération Canadienne Française de la Colombie Britannique
cERCLE CANADIEN-FRANCAIS DE! .Sarage, que M. Parent à maintenant
MAILLARDVILLE
M. Stan Parent a acheté une maison à New-Westminster; il nous a laissé pour aller y résider. Cette maison de trois étages a des chambres à jouer et, se trouve tout prés de l'hôpital Sainte- Marie. M. Parent se trouve donc près de ! son fils Roger qui est.à l'hôpital depuis six mois des suites d'une grave brûlure aux deux jambes, lors du feu de leur
Une sortie de Drew contre la | la Russie
Toronto. — Le premier ministre Geor- ge Drew de l'Ontario a fait une violente sortie contre la Russie au cours d’une afocution devant les membres de la “forest Hill Business Men's Associa- tion”. M. Drew a dit que Yon devait prendre des sanctions économiques con- tre la Russie tant que cette dernière “n'aura pas dit et démontré qu’elle ac- cepte les principes de la Charte de l'At- lantique”.
M. Drew a déclaré qu’il croyait que c'était là un sûr moyen d'éviter une troisième guerre mondiale,
“Ne fournissons pas de machine de guerre à la Russie tant qu'elle n'aura pas accepté le principe des libertés des nations tel qu’exprimé dans la Charte de l'Atlantique, ‘a dit M. Drew. “Pour reconstruire son pays détruit, la Russie a besoin de dynamos, de turbines et
. d'outillage mécanique ainsi que d’une!
multitude dinstruments délicats sont manufacturés aux Etats-Unis et au Canada.
“Tant que la Russie n'aura pas dit et n'aura pas démontré qu’elle accepte les principes de la Charte de l'Atlantique, nous ne devrons pas lui envoyer d'autre
outillage qui pourrait l'aider à faire la |
guerre.
“Les Nations-Unies seront aussi inu- tiles que la Ligue des Nations si elles ne prennent cette mesure dès cette année. ! Nous avons fait la guerre pour les prin- cipes de la liberté et la Russie doit res- pecter ces nrincipes si elle ne désire pas
que nous lui appliquions des sanc- tions.”
Maisons neuves à vendre
10708 - 109e rue — 5 chambres 12509 - 126e rue — 4 chambres Termes faciles (N.H.A.) Nous en construisons plusieurs
autres. Voyez:
J.-P. Levasseur Contracteur général 10239 - 10%e rue. Tél: 26306
Annonces
classifices
CHEZ “TOWER’S”
Bons repas de famille. Cordialité et hospitalité. “Tower’'s”, 10432, avenue Jasper, Edmonton.
A VENDRE
Machine à tricoter “Auto” en bon état, Une aubaine pour $50.00. H. Beau- lieu, 11429-108 avenue, Edmonton.
“EAGLE OATS”
qui’;
vendu à MM. Chapotelle et Labrie, Ro- | [ee va beaucoup mieux; on lui a fait jsubir une autre opération et on espère ! qu’il sera bientôt capable de se lever.
Mlle Estelle Gamache est aussi à l'hô- ‘pital. Nous avons aussi des malades à: {l'hôpital Columbia. M. Jacquard atteint d'une pleurésie y a été transporté en ambulance samedi.
M. Jules Gravelle y est aussi des sui- ttes d'un grave accident au moulin à scie ce ka Pine”, New West.
M. et Mme Goyette, soeur et beau- frère de M. Stan Parent ont loué la maison de ce dernier, sur la Nelson. Mme Ottmeyer a acheté une maison sur ja Nelson.
La partie de cartes de dimanche a eu | comme toujours bon succès; un bon inombre de nos amis de Vancouver é- er venus passer la veillée avec nous.
Baptèmes
ser). Parrain et marraine: Eugène Fra- iser et Melba Fraser. i Marie-C.-Lorette Couture, fille de! M. et Mme Roméo Couture (née Oloda ‘Messier). Parrain et marraine: M. et | Mme Emile Plante. Marie-Anne-Thérèse Dozois, fille de M. et Mme Alexandre Dozois (née Let- tie Killips). Parrain et marraine: Marc Dozois et Georgina Dozois.
Herbert Hoover en
| Allemagne occupée
Berlin. — Herbert Hoover a conféré javec les autorités miltaires britanni- iques et françaises sur la situation de Yalimentation dans leur zone respective ide l'Allemagne’ occupée. Les Russes n’ont pas invité Hoover à les rencontrer.
Un honneur au président de Radio-Canada
| Québec. — M. David Dunton, prési- | dent du bureau des gouverneurs de la | Société Radio-Canada, recevra un di- : plôme honorifique en sciences sociales lle 7 mai, à l’université Laval.
1,000 étudiants veulent du travail
is Vancouver. — Plus de 1,000 étudiants
de la Colombie canadienne sont à la re- cherche d'emplois pour l'été, Le direc- | teur du bureau de placement, le major John McLean, a dit qu’il n’y a pas assez d'emplois pour tous ceux qui en deman- | dent, mais il espère pouvoir en trouver ‘pour la plupart d'entre eux avant le début des vacances.
MeLENNAK
Dimanche dernier à 4 heures, Son Excellence Monseigneur Routhier, om. administrait le sacrement de Confir- imation à trente-deux fillettes et à vingt jet-un garçons. Les RR. PP. Marsan et Lessard, omii.,, assistaient Eon Excel- lence. M. et Mme Stehélin servaient de témoins aux nouveaux confirmés. Après la cérémonie, Mgr encouragea les en- fants à cultiver avec vigilance les dons du Saint-Esprit qu'ils venaient de re- cevoir. S'adressant aux parents pré- sents, il les exhorta à se faire les pre- |miers éducateurs de leur famille. I] leur . ‘recommanda l'éducation basée surtout Sur leurs bons exemples, parce qu'ils personnifient aux yeux de leurs en- ifants 14 vérité et la dignité, dont l’in- fluence subsistera toute leur vie. Hon- Ineur donc à ces éducateurs qui, à la
Enregistré, no 2. 300 minots à vendre. maison comme à école, savent déve-
S'adresser à Roméo Labrecque, Don-|lopper et faire fructifier dans les en- nelly, sur la grand’route de Peace-River. | fants les dons que Dieu a mis'en eux.
Maïson à vendre
% + # Un triduum a été prêché aux catho-
Maison 24x24”, 5 apartements, plâtrée, | jiques de langue atiglaise par le R. Pé-
fondation en ciment, 2 lots, W. Beau- lieu, Morinville.
MENAGERE DEMANDEE
Bonne demeure; bonne occasion pour dame entre 45 et 50 ans de gagner des Sages tout en ayant un “chez-soi”, Pour Plus amples détails, écrivez à Joseph Frigon, 12626-126e rue, Edmonton.
SERVANTE DEMANDEE
On demande une servante, âgée de 20 à 40 ans, avec expérience. Pour mai-| Son privée dans le village de Joussard. Cinq adultes, pas d'enfants. Bons gages. S'adresser à Mme Jos. Brassard, Jous- ÊU Alberta. : PORT
TERRE A VENDRE
Demie section située à 24% miles au nord de Meanook. 240 acres en cassage, 40 acres en alfafa. 11 bonnes bâtisses. Le tout entouré d'une clôture croisée. Plusieurs sources sur le terrain. S’adres- ser à E.-A. Hunter, Meanook, Alta.
Compatriotes désireux de vous éta- dans des centres canadiens-fran- Gas ou à Edmonton, soit sur fermes ou
dans places d'affaires, j'ai en vente|
Plusieurs propriétés de choix qui fe-
Talent sans doute. votre affaire, Pour |
détails, écrivez à Robert Croteau, agent ton, AI
re McSharry, FÉAÉRRIONEIS venant de Dawson. Creek. k %Æ %
Mme Armand Valiquette est sous traitement à l’hôpital depuis plusieurs jours. Avec beaucoup de sympathie, nous lui souhaitons un prompt retour à la santé et à son foyer.
POUSSINS ET POULETS
Dès maintenant nos couvoirs et et nous pouvons vous expédier des ci-dessous:
RACES Leghorns blanches de Cogs R.O.P. Mélangés Poulettes Cogs New Hampshires de Coqgs approuvés Mélangés Poulettes … Cogs
POUSSINS le 100
$16.00
La Survivance
Î
Claude-Louis Boivin, fils de M. et L€ NOUVeau Gouverneur général du Canada, le Vicomte Alexander d'Enseing: St-Jean, du Lac-la-Biche: et son épouse, à leur arrivée au Parlement d Ottawa, PÔUE la CÊLe
monie officielle d’assermentation.
| Ottawa. — L'absence du français à la ‘cérémonie officielle de l'assermentation lau nouveau gouverneur général a été signalée et a provoqué des protestations : dans les deux Chambres du Parlement canadien, quelques heures à peine après que le vicomte Alexander fut entré en fonctions.
Les deux protestations sont survenues presque simultanément, ds l'ouverture de la séance, tant au Sénat qu'à la Chambre des Communes. Au Sénat, c’est l’honorable A. David. libéral de Montréal, qui a soulevé la question par une interpellation écrite qui sera reprise après les vacances de Pâques, Aux Com- munes, c'est le chef de l’opposition con- servatrice, l’hon. John Bracken, qui & interpellé oralement le premier ministre
GUY
|
M. et Mme Georges Bastien (née Gertrude Benoit), ont l'honneur de vous faire part du baptême de leur premier enfant, né le 5 avril et baptisé le 8 avril sous les nréroms de Joseph-Louis- Marcel. Les parrain et marraine ont été Joseph Bastien et Albertine Fülion, grand-père et grand'tante de l'enfant, représentés au baptême par Mme Rose de JLima Lambert. L'enfant fut baptisé à l'hôpital de McLennan par le Rév. Père Jean Marsan, o.m.i. Nos sincères félicitations pour ce nouveäu colon qui vient augmenter notre paroisse de Guy.
& H %
La cérémonie des Rameaux a été très imposante. Nos enfants de choeur, pas- sablement nombreux, rehaussent la pro- cession.
Nous sommes dans la grande semaine, ! la semaine sainte. L'ofice du Jeudi saint ‘a liéu à 10h.30 avec heure sainte le soir : de 8 à 9 heures. Il y a adoration jour et nuit.
La cérémonie du Vendredi saint com- : mence à 9h30, suivie du Chemin de la: Croix. Toute la parsisse sera ainsi pré- sente pour les deux exercices.
Le Samedi saint, l'office est à 9h30. iNous comptons sur une belle assistance. | A partir du dimanche de Pâques jus- : jauà à la Toussaint, la grand'messe sera à dix heures précises.
& # *
Le jubé à maintenant deux gradins avec 24 bancs à trois places. La sacris- tie a une bonne bibliothèque avec livres à prêter; une bonne armoire pour sou-- tanes et surplis d'enfant de choeur; une armoire pour les fleurs et une ar- moire vitrée pour les objets de piété.
+ # +
La route, par l'ouest, est ouverte aux. autos. | k Æ %
Sympathies aux familles Aubin et Daoust, de Faïher, pour l'incendie de
ces jours derniers.
éleveuses électriques sont en marche poussins et poulets comme indiqué
POULETS Age-—-semaines deux trois $25.00 $31.00 40.00 46.00 12.00 18.00
quatre $38.00 53.00 25.00
$38.00 49.00 81.00
$25.00 36.00 18.00
$31.00 42.00 24.00
Ces poussins protiéniént de poules approuvées par les inspecteurs du
Le caractère bilingue du Canada n'a pas été respecté à Oitawa -
Une explication opposée à la Constitution
‘dont il donne ainsi un avis officiel au
à l’ordre du jour du 2 mai.
‘vice-roi. Î
‘ Nord, nous avons deux langues officiel- Îles en cette Chambre, je voudrais pro- M. Gaumont, c'était touchant de voir
‘primé dans les deux langues”.
précédents. En outre, tous les prépara-
suis informé auprès de M. Coleman au
‘où leur assermentation eut lieu à Qué-
‘part de la ville et de la province, pré- ‘sentées en français et naturellement le
‘gouverneur général leur répondit en Î
réponse furent entièrement en anglais. | De ce qui précède, il découle que la fa- icon de procéder de ce matin était d’ac- icord avec ces précédents.
‘responsabilité du fait que l’adresse a été présentée en anglais seulement ce | matin, mais je puis assurer mon hono- irable ami qu'il n’y avait aucune inten- Ition discourtoise -ni envers Son Ex- {cellence le gouverneur général ni envers ‘nos amis de la province de Québec ou
d'autres régions du Canada. .
CALGARY
La liste des malades à l'hôpital Ste- Croix s'est allongée quelque peu cette semaine. Ce sont MM. Houle, de Pincher Creek; E. Gingras et son fils Maurice, d'Ensigne; St-Jean, du Lac-la-Biche: Isabelle, de Drumheller; Mme Jos. Fau- Imier, de Pincher Creek.
Est décédé en notre ville, M. Horace Sicotte, ancienne de Cowley. Un libera sera chanté jeudi à la paroisse et la messe aura lieu lundi prochain.
+ Ed x
M. Jos.-Eûfy Leblanc qui travaille à Banff pour le Canaüien Pacifique de- puis automne passé, est en vacances {dans sa famille cette semaine.
+ #
M. Georges Minard, chef jardinier aux Currie Barracks, fut mis à sa re- traite ayant atteint l’âge limite pour les employés civils.
La Dartie de cartes du 7 courant donnée par les Dames de la Sainte- Famille, fut bien réussie. Les gagnants de cartes furent Mme D. Caron et E. Rousseau.
Mme G. Minard, MM. R. Trudel, U.
5:
|
lgnants au tirage des chocolats de Pâ- EAUES gracieusement donnés par M. Hi Dubuis,
Le soldat Marcel Bénard, fils de M
1 !
quelques semaines dans sa famille.
+ Ca
Mme M. Lampron est revenue d'un
séjour de convalescence à la suite d’une
opération, chez sa soeur Mme C. Dug- gan, de Crossfield.
KO *# +
=
obtenant une explication immédiate de; celui-ci, , L'honorable David M. David a invoqué les droits consti- tutionnels du Français, posant dans les termes suivants l'interpellation écrite
Edmonton la semaine passée,
KO K %
Fernand, de Winnipeg, et Reginald, de Montréal, sont en congé dans leur fa- mille.
gouvernement: “L'article 133 de l’Acte de l'Amérique britannique du nord a-t- il été amendé ou rescindé? Si oui: Quand? Si non: Pourquoi l'officialité de la langue française n'a-t-elle pas été Style Beauty Salon, a reçu à un diner
respectée dans la iecture du document |; domicile vendredi passé Mme E. Gil- émanant de l'autorité parlementaire mour, Mme et M. M. Lampron.
LOS-ANGELES
Notre jeune Richard Gaumont est re- tourné à sa base navale à Tacoma. Il fut une grande aide à sa bonne maman, De son côté, M. Bracken a profité lici à l'occasion du décès et de l'enter- pour soulever cette question, de l’invi- [sement de son père, M. Alfred Gau- tation que lui avait faite le premier mont. 11 emportera son auto avec lui ministre d'appuyer la résolution par là- | cette fois-ci, comme il aurait tant aimé quelle M. King proposait de consigner Je faire auparavant; mais il préférait aux débats de la Chambre les discours le laisser à son père, sachant que papa prononcés par le gouverneur général et let maman étaient souvent plus à l'aise;
par le chef du gouvernement à la céré- en ayant chacun le leur. Richard sera monie d’assermentation du nouveau jibéré de la marine le 15 avril, à sa
+ + % Mme A. Cunningham, propriétaire du
canadienne et dans les souhaits de bien-| venue adressés ce matin dans l'enceinte de ce parlement à Son Excellence le
gouverneur-général du Canada?” M. David a inscrit son interpellation |
M. Bracken
grande joie, croyons-nous. Les deux ans, “En ce faisant, dit M. Bracken, puis- ide service qu’il avait encore à faire,
je dire que j'ai remarqué au cours de la comme nous l’avions mentionné il y à
cérémonie de ce matin qu’il n’y eut au- quelque temps, provenaient d’un malen-
cun mot de bienvenue à Son Excellence tendu. Son temps de service aura duré
dans Ile langue française. Vu qu’en vertu deux ans.
de l’Acte de l'Amérique britanique ea
* Au chapelet récité lors du décès de
k %
poser que le procès-verbal en soït im-'M. Clovis Ringuette et M. Armand Peltier se donner la main. “On | is’était pas vu depuis qu'on était Sul gars, glissant dans la côte de Saint-
Le Très Hon. MacKenzie King lui ré- Albert”, me dit M. Ringuette. J'aime-
pondit dans les termes suivants: puis- irais une petite causerie avec M. Peltier. je dire à mon honorable ami et à la Je comprends qu'il demeura longtemps Chambre qu'en ces matières on suit les |; Vancouver, C.-C. et qu'il déménagea ici, environ un an passé. Mme Peltier a dû vouloir vivre avec ses trois soeurs ici, mesdames Adrien Secours, Carl Anderson, Georges Catlin. Ses quatre soeurs sont filles de feu M. et Mme Nelson Lamer, de Saint-Albert. Je sais adressé un mémoire dans lequel il dit | qu’en 1942 M. et Mme Peltier demeu- ‘qu’il a étudié la question avec soin avant rant à Vancouver avaient alors 4 gen- de prendre ses dispositions et que les |tils enfants, 2 filles et 2 garçons: Lu- archives du ministère indiquent que les | cjen, 22 ans; Lucille, 20 ans; Robert, 16; ‘gouverneurs précédents n’ont dit quel- ‘ques mots de français que dans les cas
pis anticanadienne de M. Ki
tifs sont faits par un comité dont le président était cette année M. D.-C. Co- leman, sous-secrétaire d'Etat. Je me
sujet de la façon Ge procéder et il m'a
,
Eva, 14 C’est certainement une belle famille qui est venue nous joindre, s'ils
sont tous ici. bec. En ces occasions, des adresses de
bienvenue lui furent présentées de la
# = Un de nos grands miracles du mois de mars: le retour des hirondelles à Ca- pistrano. C’est incompréhensible que |chaque année, depuis la fondation de la Mission des Franciscains en 1776, cette grande volée d'’hirondelles arrive im- manquablement le 19 mars, jour de la fête de saint Joseph, pour en repartir le jour de la fête d'un saint Jean, en octobre, On sait que les oiseaux migra- teurs entreprennent leur migration en un certain temps de l'année, maïs ici, c'est le même jour exact pour l'arrivée et le départ chaque fois! Ca ne s'expli- que pas. Je crois que c’est dû au soleil, dont la course d'été commence le 21. Une foule de gens se rendent voir partir ou arriver ces hirondelles, Quel événe- ment pour les bons vieux Pères reli- gieux!
ES
Iparlant brièvement dans cette langue. ‘Cela se produisit dans le cas de lord :Tweedsmuir. Dans le cas du‘ comte -d'Athlone, qui fut assermenté au Sénat, et du comte de Bessborough qui fut as- sermenté à Halifax, leurs discours de
“Naturellement, poursuit, M. King, je suis entièrement disposé à assumer la
R. Thibaudeau.
Film sur ‘’Fabiola‘’
Cité du Vatican. — L'Osservatore Ro- man a annoncé que le Centre cinéma- tographique catholique dirigera en sep- tembre prochain la production d'un
Le bilinguisme d’une jeune Américaine
+
, [et A. Aubin, de St-Paul, est actuelle-
[Rene F. Simard furent les ga- ;
- mille Humbert pendant leur séjour de
. quelques’ années au milieu de nous; on et Mme V. Bénard, stationné dans la :
province de Québec, est en congé de!
M. L.-L. Plotkins, gérant de la Lion | quelques jours à Edmonton, nous quitta Oils Ltd. était en voyage d'affaires à pour aller rencontrer ses frères à New-
Les fils de M. et Mme E. Boissonnault, |France.
d'immeubles, 402 Empire us Edmon- |. Alberta.
ement et de coqs sélectionnés et avec record de performance. Les Roues: déjà commencés par nos éleveuses électriques les plus modernes sont vigoureux et sains, Nous désirons avant tout vous bien servir et nous vous prions de placer vos commandes aussitôt que possible.
HEBERT FRERES
15502 - 99 avenue Euclide Hébert, B.A., B.Sc. : Edmonton, Alberta 11426-94c rue
State-College, Pennsylvanie, — Une Anglaise, épouse de guerre, qui vient d'arriver au village-roulottes du Penn- |sylvania State College, où habitent des ‘anciens combattants et leurs épouses, a -placé cette affiche à la porte de sa de- .meure: “Ici, nous parlons anglais, Nous
Téléphone: : 74343 ‘comprenons aussi l'américain”.
film sur l'œuvre célèbre du cardinal i Wiseman “Fabiola”’, Des nouveaux pro- | cédés de couleurs, utilisés par des ar-| tistes italiens et étrangers, seront _ ployés pour ce nouveau film. “Fabiola” sera tourné à Rome et les scènes seront prises dans différents monuments, les catacombes et les anciennes basiliques.
Page 5
La canonisation de’ Mère Cabrini
Cité du Vatican. —- L'information du Vatican a annoncé que la canonisation solennelle de Mère François-Xavier Ca- brini aura lieu à Saint-Pierre de Rome là la fin de juin ou au début de juillet. C’est la première sainte des Etats-Unis.
ST-JOACHIM
M. J.-E. Brault, notre populaire bar- bier, est parti pour visiter son fils Ray- ‘ mond, à Yellowknife. Bon voyage.
%< %k %
Mme E. Beauchamp est en visite à Calgary pour plusieurs semaines, tandis ; que son mari, le capitaine Beauchamp, | sera au camp de Borden, Ont. Elle de-| meurera chez ses parents, le docteur et| Mme L.-O. Beauchemin.
Mme Chénier, de Los Angeles, soeur de Mmes Jos. Beauchamp d'Edmonton
LOIN DU FOYER
Quand la mort frappe dans une ville éloignée — durant une visite ou un voyage d’af- faires — tous les arrange- gements funéraires peuvent être faits dans votre milieu propre. Grâce à nos relations nombreuses par tout le pays, nous pouvons voir à tous les détails, transmettre toutes les instructions telles que dési- rées. Vous avez le même con- trôle absolu sur les détails comme sur toutes les dépen- ses. De plus vous êtes assurés de notre meilleure habileté professionnelle et d’un coût modéré.
Connelly-McKinley
LTD. Entrepreneurs de funérailles
Tél. 22222 10007-109e rue 4
l
ment à Edmonton. Elle a demeuré très longtemps dans notre ville, et y compte de nombreux amis, contents de la re- voir.
Chez les Bonnes Amies
+ % % Le club des Bonnes Amies à organisé
Aussi de passage à Edmonton, M. |une danse qui aura lieu le soir du 29
‘Adrien Humbert chez les parents de sa avril (lundi), au Masonic Temple. On
femme, la famille Dussault. Tous nous | peut se procurer les billets, au prix de ‘nous rappellons fort bien toute la fa- [50 cents, chez les membres du club.
_
Lisez et faites lire la Survivance.
‘les comptait parmi les ctioyens les plus d sympathiques et les plus considérés de
Inotre ville,
Adrien partit pour le Japon au début de la guerre de 1914 où il fit des affaires les plus prospères. Dans cette dernière guerre il fut prisonnier pendant deux ans et demi. Läbéré, il voulut revoir ses parents et amis. C’est ainsi qu'il passa
Maison à vendre à St-Albert
Résidence de 5 apartements, pro- che de l’école et de l'église, bon- ne eau,
lumière électrique, 2 grands lots, Poêle neuf, lits, mate- lats, ameublement de cuisine; en un mot, presque complètement meublée. Située à 9 milles d'Ed- monton, sur le grand Chemin. Le propriétaire quittant pour la Côte pour cause de santé est prês à sa- crifier pour $2,300.00.
York et de là s’embarquera pour retour- ner dans sa patrie la belle et doulce
+ % %
Mie Madone Hurtubise écrivait à ses parents que Mlle Thérèse Vallée, de Bonnyville, avait eu un rôle important dans une pièce jouée en français au | McGill, intitulée “Tovarich’”. Mlle Val- | lée s'est tout particulièrement See guée.
On apprend toujours avec plaisir que | nos jeunes de l'Alberta peuvent tenir | leur place parmi la jeunesse canadienne des provinces soeurs, et nous faire hon- neur.
Mlie Thérèse a été pendant plusieurs | années une élève des Révérendes Srs de l’Assomption, à Edmonton.
# % %
De passage au presbytère, nous sa- luons tout particulièrement le R. Père Denis Jubinville, om.i., de Saint-Boni- | face, prêchant notre retraite annuelle.
EM |
Aimé-R. Bernier Tél: Bureau: 27365—Rés.: 24017
114 Edifice La Flèche—Edmonton
Huile de charme No 100
PARFUM PUR D'ORIENT à la fois exquis et durable. Tout votre entourage sera charmé par ce parfum qui se dégage de toute votre per- sonne. Boutellle 1 ür. $1.00 5l par malle port payé. C.O.D. $1.25.) Emballage dis- i cret, garanti. Commandez à ! PARFUMERIE IDEALE EN- REGISTREE, ae De LA SALLE, Québec, P. Q.
|
Suivez un bon conseil
Vous n'aurez jamais à re- gretter d’avoir suivi un bon conseil. Vous n’aurez jamais à regretter d’avoir confié à
T.-L. LAFLECHE la confec- tion de vos vêtements. Votre élégance et votre budget y gagneront.
pour Dames, Hommes et Militaires. 10453 Ave Jasper Tél. 26119
Jailieur
Graines de semence: Fleurs et Légumes
Marques “Steele Briggs” et C5c 1 0e 1 5c
“McKenzie”. Paquets de
CPELLETES PET EE EL ET ELET
OIGNONS “Dutch” 25 CHICOREE Î 1b. 25 pour planter. Le pat. FH Prix de vente [H CEREALE “Post Bran” Gros pat 17 3 pqts E0 Prix de vente C C CEREALE ‘Post Grape Nut” Gros pat Î L Prix de vente PR ES ET EEE ET EI PTE TE PA G CEREALE ‘‘Kellogs All-Wheat” 2 pats 25 Prix de Vente... issued [H CEREALE ‘“Shreddies Whole Wheat Biscuit” 2 pats 25 Prix de vente ss rreternrneesnerersenneses G CEREALE “Sunny Boy” 6 Ibs. 35 20 Ibs. 1 00 Prix: dE VENTE C_ $ y FARINE “Health Bran” c Ibs. 15 Prix: de-venté iris des C
FARINE “Wheatletts” Prix: de: Vente .iusenecersninesienmendeenensts
FARINE de seigle
1 Ds. 28c
Prix de Vente musee CAFE ‘Blue Ribbon” lb. 40 2 lbs. LA | Prix de vente Mestre 1 [H Si 1 FARINE de première ue 08 1bs. 2, 19 Prix de vente ss spsrnssee
Henry Wilson
Place du Marché — AR rue — Tél. 27210
La Survivanc MERCREDI 17 AVRIL 1946
Page 6
L'établissement des Jeunes
Vingt-et-unième leçon: Le rôle de la J. A. C.
Par le Comité central de fa J. À. C.
Avant d'attaquer le problème de léta- blissement, nous donnerons d’abord quelques détails sur le mouvement jaciste.
La J.A.C. (Jeunesse Agricole Catholique), compte actuellement 300 sections, tant fémi- ‘nines que masculines, réparties dans une quinzaine de diocèses, dont treize sont offi- ciellement organisés en Fédération et affiliés à la Centrale. Quelques-unes de ces sections ont poussé en dehors du Québec: en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan et, de ce côté comme du côté de l'Est, les plus beaux espoirs nous sont permis. Dans toutes ces sections, nous avons près de 5000 membres affiliés, et nous influençons pas moins de 15000 jeunes.
La J.A.C.: ce qu’elle est
Mais qu'est-ce donc que la J.A.C.? de- manderont certaines gens qui n’en ont peut- être jamais entendu parler. C’est le mouve- ment officiel d'Action Catholique des jeunes ruraux. Un mouvement qui, comme tous les mouvements d'Action Catholique spécialisée, est dirigé à tous ses échelons, par des jeunes du milieu, qui en portent vraiment la respon- sabilité et sont soumis en tout à la hiérarchie. Un mouvement fait par les ruraux et pour eux.
Sa mystique? Elle est issue de notre fier- té de membre du Christ, de notre amour pour nos frères, amour qui se traduit par l'amitié, l’entr'aide, la joie de servir, de relever, de consoler; issue aussi de notre attachement au sol, de notre fierté de ruraux, de la fierté de tous les métiers ruraux, qui tous sont beaux, utiles et nécessaires; issue enfin de notre souci des âmes, souci de la conquête, hantise de la conquête pour le Christ, qui nous fait unir toutes nos jeunes forces et no- tre joie de vivre, nos prières et nos souffran- ces, nos vies tout entières au service de la conquête.
La J.A.C. et l'établissement des jeunes
On comprendra que si la J.A.C. a comme première préoccupation la vie chrétienne des jeunes de la campagne, elle ne met pas de côté la question brûlante de leur établisse- ment. Dès ses débuts, la J.A.C. a envisagé le problème, elle a cherché non pas à le ré- gler, elle ne le peut toute seule, mais elle s’est efforcée dé trouver certaines solutions. Il est pénible de constater que la question n’a pas été traitée plus tôt par les autorités com- pétentes. Et noûs félicitons l'U.C.C. d’avoir pris cette initiative.
Le bonheur des jeunes ruraux réside et dans leur vie morale et dans leur vie de terrien. Le jeune rural, comme les autres, pense à son avenir. Avouons que, pour un grand nombre, cet avenir n'est pas très en- courageant.
Quelles sont les causes profondes de cette situation? Elles viennent, d’une part, de la pauvreté de notre législation sociale et, d’au- tre part, de l'indifférence d’un trop grand nombre de parents et aussi, il faut l'avouer, de la légèreté et du manque de prévoyance d'un trop grand nombre de jeunes de la cam- pagne.
Législation sociale défectueuse
Et d’abord notre législation sociale ne
favorise pas suffisamment les jeunes de la campagne Qu'on remarque bien ceci: nous ne voulons pas nous accrocher aux octrois. Nous voulons des lois sociales qui favorisent l'établissement des jeunes, par exemple le crédit agricole à long terme spécialement des- tiné aux jeunes ruraux. Actuellement il y 9 un crédit agricole pour les adultes. Favorise- t-il suffisamment le jeune qui veut s'établir? Nous ne le croyons pas. La J.A.C. est précisé- ment en train de préparer un projet sur ce point. Ensuite il y a le partage des terres trop grandes et qui ne produisent pas ce qu’elles devraient produire. Qu'on fasse le relevé des terres dans nos paroisses avec leur production et l’on constatera qu’un grand nombre de fermes restent improductives.
Colonisation plus humaine
La colonisation devrait être plus humai- ne, plus accessible, plus 1946. Aujourd’hui aucun jeune ou à peu près, n’a la résistance physique et morale d'aller défricher un lot et de rester des années dans cet état d’incer- titude au sujet de son établissement définitif. Il faut qu’en arrivant sur son lot, le colon avec sa jeune femme puissent se loger et com- mencer à vivre un peu de leur propre travail.
Ensuite il faut bien comprendre que bien des jeunes de la campagne n'ont pas le goût ou les dispositions de cultiver. Il faut leur trouver des moyens de vivre et de vivre dans leur paroisse. T1 faut détruire cette mentalité qui conduit à tous les désastres: à savoir qu’un jeune qui ne peut s'établir sur une terre, ou qui n'aime pas la terre, doit aller chercher du travail en ville. C'est une erreur monu- mentale.
Petits métiers ruraux
Il y à une quantité de petits métiers à la campagne qui peuvent faire vivre leur hom- me: boulanger, horloger, menuisier, travail- leur sur fer, petits ouvrages sur bois, etc. Et pour les filles, artisanat. La J.A.C. est en train de préparer une vaste enquête à ce sujet. Elle veut demander qu’on établisse dans nos Campagnes des écoles spéciales où les jeunes ruraux iront apprendre ces diffé- rents métiers qui les mettront en mesure en- suite, avec l'initiative personnelle, de gagner honorablement leur vie. Encore une fois la J.A.C. pense à toutes les catégories de jeunes qui vivent à la campagne et, pour tous, elle veut une vie où régnera une honnête aisance.
Le devoir des parents
” Nous avons parlé des parents. Nous croyons bien que les parents pourraient faire
|
davantage dans la question de l’établissement des enfants.
Il y a des jeunes qui travaillent chez eux depuis 5, 6 et 7 ans. Ils ont atteint l’âge de 22, 24 ou 25 ans. Ils sont absolument dans l'impossibilité de se marier ou de s’établir. Ils attendent, ils reçoivent un salaire insigni- fiant. Comme encouragement ce n’est pas fameux. Pourquoi le père ne confierait-il pas à son garçon une partie de sa terre, cer- tains animaux? Cette conduite des parents encouragerait les jeunes et développerait une certaine initiative. Que les parents compren- nent bien qu’un jeune à qui on ne laisse aucune initiative et qui est traité comme un enfant d'école ne peut s'attacher à son tra- vail parce qu'il n’y trouve aucun intérêt. La J.A.C. est à faire la mentalité auprès des parents, lentement, mais avec méthode, afin qu’un jour les jeunes puissent trouver plus d'encouragement de la part de leurs parents. Déjà nous avons de magnifiques résultats dans ce domaine.
Sens de la vie rurale
° Enfin, nous arrivons aux jeunes eux- mêmes. Il est évident qu’un bon nombre de ruraux et de rurales ne saisissent pas le vrai sens de leur travail. Ils ne voient pas plus loin que leurs longues heures de travail. Ils ne voient pas plus loin que le moment présent alors qu'ils marchent dans le fumier et la glaise. Pourtant, dans la vie du rural il y a autre chose. Pour celui qui sait regarder avec des yeux attentifs, avec un esprit ouvert, il y a la vocation providentielle, il y a la nécessité sociale de notre profession. Quand le jeune aura compris ce rôle providentiel et ce côté social de sa vie, son travail lui apparaîtra tout autre.
S’il a un peu d’idéal, s’il a un peu d’initia- tive, il regardera sa vie comme quelque chose d'infiniment beau. Pourquoi? Parce qu’il y découvrira un rôle à remplir, celui de chef dans sa paroisse, c'est-à-dire l'initiateur et l'âme de tous les grands mouvements sau- veurs qui apporteront à la paroisse la vie et le bonheur, telles les Caisses populaires, les coopératives diverses, etc. Or ce rôle deman- de une longue préparation. Seule la J.A.C. est en mesure de façonner ces âmes de chefs par ses cercles d'étude, par cette mystique de l’apostolat chrétien, qui est la pratique du grand commandement de la charité. En somme, quel est le rôle de la J.A.C. dans une paroisse, si ce n’est de façonner des âmes de chrétiens rayonnants qui s’en iront ensuite dans la masse communiquer cette richesse de vie divine qui éclatera ensuite en fruits de toutes sortes.
Sous cet angle chrétien seulement, nous pouvons affirmer que la J.A.C. reste le moyen le plus puissant de formation des jeunes de la campagne. Et quand un jeune aura pris à la J.A.C, cette formation intégrale, il y aura un grand pas de fait dans le problème de son établissement.
Un mot aux parents
Avant de terminer, nous faisons un der- nier appel aux parents. Le mouvement jacis- te a grand besoin d'être compris et approuvé par les parents des jeunes qui s'y dévouent. Par leur approbation intelligente et par les
loisirs qu’ils ont procurés à leurs enfants, des ’
parents admirables ont contribué à l’édifica- tion de bien des sections de J.A.C., aujour- d’hui florissantes grâce à ces parents géné- reux. Le moins qu'ils puissent faire, croyons- nous, c’est de ne pas décourager les jeunes dans leurs entreprises d’apôtres, par des cri- tiques incessantes ou des moqueries cruelles qui arrêtent pour toujours parfois celui qui s'était lancé avec ardeur sur les routes de l'action.
Rôle de la J.A.C.
Certains parents n’ont peut-être pas saisi encore le pourquoi de la J.A.C. De cela, per- sonne ne peut les blâmer. ÆEt personne ne saurait les blâmer non plus de rester froids devant une oeuvre qu'ils n’ont pas comprise encore. Mais ils devraient se dire que c’est la volonté du Pape, donc de Dieu, que tout le monde fasse de l’Action Catholique. Et lais- ser à leurs enfants la liberté d'agir. S'ils consentent à poser ce premier geste d’obéis- sance envers leur Mère, l'Eglise, et qu’en toute sincérité, ils observent et leurs enfants et le milieu influencés par le mouvement, nous les défions, après cela, de ne pas comprendre et de ne pas admirer.
Et c'est ainsi que, appuyés sur nos aînés, encouragés par leur approbation enthousias- te, nous marcherons dans la joie à la conqué- te du bonheur pour tout le monde rural.
Questionnaire
1--Quelle différence entre la J.A.C. et l'U. C.C.? Expliquez.
2—La J.A.C. s’est-elle préoccupée et se pré- occupe-t-elle actuellement de l’établisse- ment des jeunes? Comment?
3—Que penser du crédit à long terme dont parle la J.A.C. et qui consiste pour le gou- vernement à prêter à des conditions très avantageuses aux jeunes qui veulent s’é- tablir sur une terre?
4—-Que penser des écoles spéciales d'artisanat rural pour les jeunes qui ne veulent pas ou qui ne peuvent pas cultiver?
5—Les parents, d’une façon générale, favori- sent-ils suffisamment les sections de Ja J.A.C. dans les paroïsses? Pourquoi cer-
tains parents sont-ils contre le mouve- ment?
6—Est-ce que la J.A.C. d'après vous, a réussi certaines réalisations au sujet de la prépa-
ration des jeunes à leur avenir et à leur établissement?
Troi
Beaux
ULTIVATEURS canadiens, si vous voulez conserver le marché an
pour votre bacon et répondre à la demande toujours croîssante de sur votre marché local, soignez bien vos jeunes porcs. Le soin des porcelets, dit le Ministère fédéral de Agriculture, commence avec la mère, qui doit être bien nourrie avant et après la mise bas, pour produire des petits vigoureux.
-Gorets
Foi
= Ji faut aussi fournir du fer aux gorets pos qu'ils téttent, les nourrir e
séparément dans un coin du parquet, et
ur donner une quantité généreuse
de substances minérales et d’aliments qui stimulent la croissance. porcs qui paient sont les sujets sains et vigoureux.
Les “coffres froids” destinés à révolutionner l'alimentation
Comment organiser un tel établissement?
tillage environ $30,000; les frais d'orga- nisation, l'achat du terrain et le fonds
I faudrait d'abord constituer un Co- {d'opération se chiffreraient par $10,000 mité d'organisation qui fera tous les [environ; ce qui donne un total de $60,-
frais d'enquêtes préliminaires et l’étu- de des multiples aspects techniques, fi- nanciers, etc, touchant l'organisation d’un établissement à coffres froids.
000. au chapitre capital. Le financement de la construction et
de l'outillage peut se faire de diverses :
manières. Ainsi, l’on peut payer la moi-
Ce Comité devrait choisir. un terrain |tié comptant sur la bâtisse et le tiers
‘bien situé au point de vue commercial, d’une grandeur suffisante à la circula-
sur l'outillage. Le capital peut se sous- crire selon diverses méthodes au choix
tion libre et au stationnement des voi- ;qdu Comité d'organisation,
tures. Ce Comité devrait ensuite obtenir
Considérations économiques L'on peut s'arrêter aux considérations
jaué à domicile, dans les établissements
AL e A . À à
®,
« \
et SOUTENANT!
Pas d’'yeux grossiers !
Pas de goût sur!
SUR 8 QUI EMPLOIENT DE LA LEVURE SÈCHE EMPLOIENT : :
LA'ROYAL'!
une consommation accrue, un écoule- | ment, à bon compte; c’est là tout un programme d'action.
Pour mener à bien ce programme, en autant qu'il touche aux produits péris- sables, il faudrait, à mon avis, étudier à fond les moyens de coordonner dans un pian d'ensemble les services dont | nous sommes en droit d'attendre du procédé de la congélation rapide appli-
paroissiaux à coffres froids et dans les établissements régionaux d'entreposage, d’abattage, etc. L’électrification de nos campagnes facilitera la tâche des agro nomes. Il appartiendra à ceux-ci de fai- re connaître les méthodes susceptibles de mieux servir les intérêts de notre peuple,
Nous avons examiné au cours de cette causerie certains aspects économiques du rôle des coffres froids en vue d’amé- ‘liorer l'alimentation. Il y aurait aussi à ‘étudier le point de vue commercial. Nous aurons peut-être un jour l‘occa- sion d'y revenir. Il ne faudrait pas né- gliger non plus les aspects familial et social, autrement dit, humains. Ce sont ‘là autant de problèmes laissés aux soins des spécialistes en la matière.
Pour ma part, je suis convaincu que cette expérience des coffres froids aux Etats-Unis peut nous servir dans la province de Québec, pourvu que nous sachions l'adapter à nos conditions iparticulières. Les résultats obtenus là- bas sont concluants. Je me devais de les faire connaitre. L'occasion en parut
tous les renseignements possible sur la économiques d’un établissement à cof- excellente de vous faire part du rôle
technique de la refrigération et sur les autres opérations d'un établissement à coffres froids; étudier le fonctionne- ment des différents genres d’appareils et d'outillage; choisir une marque d’ap- pareil de réfrigération et passer un con- trat en bonne et due forme avec un çtechnicien attitré. Il devrait ensuite [RSS un architecte qui travaillerait la main dans la main avec ce technicien en refrigération pour surveiller les tra- vaux de construction, l'installation d'i- solants adéquats et d’un outillage ca- pable de rendre efficacement et écono- miquement les services attendus.
L’entrepreneur en construction choisi par le Comité devrait nécessairement se prêter de bonne grâce à cette collabo- ration qui est essentielle pour une en- treprise de ce genre.
Il va sans dire qu’une telle organisa- tion demande des capitaux. L'expérien- ce acquise des Etats-Unis indique qu’au moins 40 p.c. du capital requis et la moitié des loyers pour coffres froids, doivent être versés avant qu'un établis- sement puisse commencer à fonction- ner avec chances de succès.
Un établissement hypothétique de 1,000 à 1,500 coffres situé dans un cen- tre urbain de 15,000 de population en- viron, dont une partie sur emplacements avec jardin, exigerait une bâtisse d’en- viron 60’x100’ construite d’après un plan soumis par un technicien attitré tel que mentionné plus haut. Cette bâtisse coûterait en l'occurrence, $20,000: l'ou-
Cocpération
Congrès annuel du Conseil supérieur
Montréal. — Dans l'édifice de l'‘U- nion catholique des Cultivateurs” .le Conseil supérieur de la Coopération” te- nait récemment une assemblée régu- lière sous la présidence de M. Henri- C. Bois. D’importantes questions furent soulevées dans l'intérêt du mouvement coopératif. C’est à cette assemblée du cinq avril qu'on décida de tenir un Con- grès de coopération dans la ville de Québec, les 8, 9 et 10 novembre prochain. Le thème du Congrès portera sur les Finances,
L'an dernier, à cause des restrictions,
le congrès annuel de la coopération [demi de un pour cent à 23 pour cent, n'eut pas lieu. Cette année, le congrès Ur les capitaux investis, la moyenne é-
de Québec suscitera beaucoup d'intérêt. Le thème, “Les finances coopératives”, est d’une grande; actualité et mérite
Î
l
fres froids de deux points de vue diffé- rents: celui du client ou du sociétaire, et celui des entrepreneurs,
.des coffres froids dans l'alimentation. Alors que nous trouverions en ces éta- blissements un moyen de fournir à nos
a) Le client ou le sociétaire recevra, ‘familles l'occasion de “se mieux nour-
en plus des bienfaits d'une alimenta- tion améliorée et plus riche en vita- mine, des avantages d’ordre économi que très importants. En moyenne l’on estime qu’une famille urbaine de cinq personnes économisera environ $100 par année au moyen de son coffre froid. Il est plus difficile d'arriver à un chiffre précis dans le cas d’une famille rurale. L'abattage sur la ferme des ani- maux entraîne une perte nette d’envi- ron cinq dollars ($5.00) pour un boeuf, un bouvillon ou une vache, et d’un dol- lar ($1.00) pour un porc ou un agneau. S'ajoutent les pertes considérables de viandes subies lors des dégels du prin- temps, et même de l'hiver. Aussi les faits — 75 p.c. des établissement aux Etat-Unis sonb situés à la campagne — semblent indiquer des avantages réels pour les familles de la campagne.
Chaque sociétaire ou client doit faire une mise de fonds initial, À part un placement facultatif en parts sociales, ce déboursé initial comprend Je loyer du coffre froid pour un an, payable d'avance, et le coût d'achat des viandes, [ des fruits et des légumes destinés à la congélation. Une famille qui ferait un usage intelligent de son coffre froid, | réussirait à “se mieux nourrir à meil- leur compte”. La santé du peuple en général ne s’en trouverait qu'améliorée.
b) Les entrepreneurs d'un établisse- ment toucheront des revenus nets assez intéressants sur leurs placements, sur- tout s'ils n’ont pas contracté d'emprunts élevés pour lancer l'entreprise, À part les revenus provenant du loyer des coffres froids, l'on peut escompter des recettes d'environ cinq cents (5c) la li- vre de viande apprêtée au gré du client.
Cet apprêt comprend le dépeçage, l'empaquetage, le saisissement et l'en- treposage, y inclus les frais de coutrage, commissions, etc. A la campagne, ces frais seraient réduits vraisemblable- ment à deux cents (2c) ou trois cents Gc) la livre. L'entreprise rurale peut escompter des revenus de ses services d'abattage et autres.
En résumé, des établissements avec coffres froids dans l'Etat de Flllinois par exemple, selon qu'ils fonctionnérent avec plus ou moins d'efficacité, rappor- tèrent des revenus nets variant de un
tant de 9 p.c. environ. Conclusions qui s'imposent Améliorer l'alimentation de nos fa-
beaucoup d'attention. Le mouvement : Milles rurales et urbaines est un pro- coopératif prendra un essor encore plus ‘blème vital qui mérite l'attention toute prononcé lorsque} les coopératives de|SPéciale des corps professionnels. La
toutes sortes auront des finances saines, | COïporation des Agronomes surtout un système de comptabilité reflétant ;Par l'entremise de ses membres, ne peut
,
les faits avec clarté et précision, L'édu- [être indifférente à cette question. Les cation est indispensable pour le progrès '2Br0n0mes, chacun dans sa sphère, s'in- d’une coopérative. Mais l'ordre, un bi- : térèssent aux problèmes de la produc- | lan juste ef véridique ainsi qu'un bon tion, de la transformation, de la mise ! système de comptabilité sont absolu: Sur le marché des produits alimentaires. | ment indispensables, Le Congrès de IS visent à perfectionner la qualité. | Québec apporterg beaucoup de lumiére 2üssi bien qu'à augmenter la quantité
sur ces problèmes importants. | 2
: [des produits agricoles afin d'en assurer
(e à meilleur compte”, nous en arrive- rions peut-être aussi à assurer à nos cultivateurs des marchés plus stables et | plus avantageux.
—
Je crois que ceux qui prient font! plus pour le monde que ceux qui com- battent, et que si le monde va de mal en pis, c’est qu'il y a plus de batailles que de prières. ;
Domoso Cortès.
TU FAIS LE
J EPL DIE MEILLEURE LEVURE
Fait du pain délicieux
Pas de grumeaux päteux!|
7 MÉNAGÈRES CANADIERINES /
%
Valeur de la terre arable au Gaanda -
En 1945, la valeur moyenne de la terre arable occupée au Canada était de 839 par acre, la même qu’en 1944 C'est ja première fois depuis 1940 que cette ya. leur n'a pas enregistré d'augmentation sur l’année précédente. Il y a eu cepen. dant augmentation dans six provinces du Dominion, mais elles ont été con. trebalancées par des diminutions dans l'Ontario et le Québec. Comme une grande partie de la terre arable au Ca. nada se trouve dans ces deux provinces, la moyenne pour le Dominion est restée la même qu'en 1944.
Voici la valeur actuelle par acre et par province (avec les chifres de 194 indiqués entre parenthèses): Ile du Prince-Edouard, $43 ($41); Nouvelle-E. cosse, $41 (41); Nouveau-Brunswick, $42 ($40); Québec, $57 ($58); Ontario, $57 (58); Manitoba, $21 (520): Saskat. chewan, 18 ($17); Alberta, $20 (819): Colombie Britannique, 67 ($64).
——
Un plan d'achat des machines agricoles
Un feuillet attrayant “Un nouveau plan pour le financement des achats de machines agricoles” vient d’être publié par l'administration de la loi sur les prêts pour l'amélioration des fermes.
Le fait que plus de $2 millions ont déjà été prétés pour l'achat d'instru- ments aratoires au Canada indique éloquemment les avantages de ce plan. Tout indique que les cultivateurs cana- diens en feront un large emploi cette année pour se procurer les fonds né- cessaires pour l'achat des machines de ferme
On peut avoir un exemplaire de ce feuillet en écrivant au surintendant des prêts pour l'amélioration des fermes au ministère des finances à Ottawa.
ACHETEZ A
LA BAY
@ LE MAGASIN AMI DES ECONOMES!
Tout en étant des plus efficaces,
distance qui vous sépare de La Survi
celle qui vous sépare de la plus proche boite aux lettres.
Servez-vous de la formule ci-dessous, et envoyez-nous le prix ‘de vatre abonnement par la poste. Merci à l'avance!
- Ci-inclus veuillez trouver la somme de $ pour abonnement pendant
ALL LICE CET EP CEPCRENCENNPCNPEPENERCNE EEE CIEL EEE LENS
N.B. — Voyez les prix auh
l'y a tant de choses à faire . . ef si peu de temps pour les accomplir!
Je n'ai pas le temps de courir les rues. . . alors je me servirai de la poste!
ce moyen est très rapide et vous épargne du temps. Envoyez votre abonnement par la poste et nous en accuserons
réception au moyen d'une carte postale spéciale, Quelle que soit la
DALELLELE PEER
DRE CETTE EEREETERRERNNNSNNNNES
à
vance elle n’est pas plus longue que
nn = = mr = enoessssse DELL EL ECECEPECERCOEROOREEEEENEENNEE CEE E TEL
contre ELLES EEE ECEEEEECENENERCPEREENE EPP TELE EE EEE LES
an.
aut de la page ?, à gauche
PRE E COTEPE ONCE EEE EC EEE EEE EESSSSSSSSES RS
MERCREDI 17 AVRIL 1946
Joyeuses Pâques à tous!
Mes chers enfants,
me
Nous voici rendus à la belle fête de Pâques. Avez-vous remar-
La Survivance Page
Louis Hébert et sa première gerbe de blé
Louis Hébert est souvent représenté |
qué comment, à cette saison de l’année, tout renaît dans la nature. | par l'image d'un semeur offrant sa pre- |
La terre est plus vivante, le soleil plus chaud; les champs rever- |mière gerbe à Dieu, Par ce geste nous dissent et les oiseaux nous reviennent en chantant. croyons qu'il a consacré à Dieu toutes
JI1 en doit être de même de nous. Pâques, c’est la fête de la les moissons du nouveau pays canadien. résurrection. Laissons pénétrer dans nos coeurs des sentiments [C'est lui qui fut le premier agriculteur de joie et d'espérance. Réjouissons-nous avec l'Eglise qui chante Icanadien et il reste pour nous un modè-
[Bonds de la Victoire
j'Aleluia.
A tous mes pettis amis je souhaite donc: Joyeuses Pâques! Désormais le temps va fuir bien vite pour vous tous, et ce sera avant longtemps le temps des grands examens et des vacances. profitez bien des derniers mois de classes qui vous restent; soyez
attentifs et laborieux en classe. Vous serez satisfaits grandement d'avoir bien accompli votre devoir.
Je vous reviendrai sous peu pour annoncer les gagnants du
Concours. Aujourd’hui je publie d’autres compositions de ce con-
cours.
Votre vieil ami,
Grand Pix Xe My
rene
Histoire du Canada
Notre épopée rurale
Lonis-Luc de la Corne contemple, du de découvreur et d'organisateur: les | Hébert suivit de près les stages de la
|
le. Il n'hésita pas à quitter sa belle position à Paris pour faire pour ainsi
dire sa deuxième entrée dans la vie. Lâcher ainsi une vie de douce existence avec sa famille pour s’attaquer à la fo- rêt, c'était héroïque.
Dès son arrivée il entreprend de se construire un logis. La construction fi- nie, Louis Hébert fait bénir sa maison par le Père Joseph Caron. Ce geste nous semble comme une alliance entre l’hom-
me, la terre canadienne et Dieu. De ifait, Hébert s’attacha à la terre. I1 bû-
cha pendant de longs mois, et que de sueurs son pauvre mouchoir n’a-t-il pas essuyées! Ensuite il fit les rudes tra- vaux d'essouchage. IL amassa les sou- ches par tas. Après quelque temps, les racines ayant séché, il fit brûler les fascines. Le terrain était mainteant prêt à recevoir la semence. Luis Hébert pas- sa dans les sillons, semant le grain à la volée.
Les labeurs de Louis Hébert ne furent pas vains. Le grain leva, grand et beau.
haut du fort Poskoyac, la première forts Saint-Pierre sur le lac à la Pluie, petite graine. De mois en mois le blé
moisson de blé de l’Ouest canadien (1754) |
Après Radisson et Desgroseillers, ces , audacieux coureurs de bois qui attei- | gnirent, dès 1660, le lointain pays des Cris, de nombreux Canadiens furent les
vent hostiles de l'Ouest, par delà les Grands Lacs. Suivant un plan établi, le Canadien Robutel de La Noue bâtit dès 1717, sur le lac Supérieur, une mai- son qui devait être l'embryon éu Fort William d'aujourd'hui. Comme résultat d'une reconnaissance faite par le Père de Charlevoix, jésuite, le fort Beauhar- nois s'éleva, en 1727, sur le lac Pépin, entre le Wisconsin et le Minnesota, au pays des Sioux. Puis vint Pierre Gaul- tier de Varennes, surnommé La Véren- drye, nom qui a prévalu dans l’histoire. Né aux Trois-Rivières en 1685, petit-fils de Pierre Boucher par sa mêre Ma- rie Boucher, La Vérendrye devait atta- cher son nom à la découverte et à l’ex- ploration des vastes prairies de l’Ouest jusqu'au pied des montagnes Rocheuses, dont il escalada un éperon en janvier 1743.
Quand, en 1774, La Vérendrye se retira d'une lutte de treize ans quil avait poursuivie contre les forces de la nature, contre les menaces de ses créanciers et ;contre les tentations de découragement, six établissements attestaient son génie
La colonisation
En passant à travers les rues de mon village il y a quelques jours je me mis à | penser au passé. Je me dis à moi-même : comme cela: “Il n’y a pas si longtemps ces rues sur lesquelles nous passons si souvent c’étaient le bois épais. Qui sait si mon grand-père, mon père même n’a pas coupé du bois ici et 1à. Et peu à peu un village s'est élevé. Un petit village c'est vrai, mais peut-être qu’un jour ce sera une ville”.
S'imagine-t-on assez la dure besogne accomplie jadis et la peine que nos an- cêtres et même nos parents ont eue aux premières heures du défrichement. A- lors que devant eux il n’y avait pas un acre de tetre ouvert que c'était la forêt épaisse; quel ne fut pas leur courage! Que de difficultés à couper ces gros aTr- bres, à arracher les souches fortes, et à labourer cette terre neuve. Et pourtant cela s’est fait ici chez nous et je ne le réalisais pas. -
Quand la première éclaircie fut faite une petite maison s’éleva pour abriter ces pionniers, Comme elle en a connu des choses, cette maison rustique qu’on eût dû conserver! Nos chères mamans ont vécu dans ces chaumières ouvertes à toutes les intempéries. Que de froid je Suppose elles ont enduré dans les hivers 'igoureux! Que de souffrances, dans les bénibles travaux auxquels elles se li- :vraient!
Une petite maison, une autre petite maison, et bientôt. un tout petit village Félève. Pas des belles rues en ciment mais de la terre noire. Tous les villages
t même toutes les villes ont ainsi ommencé,
J'en étais là dans mes réflexions uand je me trouvai chez nous, en face € cette jolie maison de briques. Quelle ifférence! Quelle grande chose que le olonisation, la fondation d'un centre omme le nôtred Et sur cette dernière ensée, je pénétrai chez nous joyeuse ÿ souriant à ma mère. Elle ne se dou- it guère que de sérieuses réflexions enaient de passer dans l'esprit de sa tite fille mais moi plus que jamais
J'étais fière d'elle et j'étais décidée à lui rendre le vie douce,
Yvette Mageau, Sainte-Lina.
ae rene enr
|Saint-Charles sur le lac des Bois, Mau-
repas sur la rivière Winnipeg, Rouge sur la rivière Rouge (au confluent de l’Assiniboïine), La Reine au Portage-la- Prairie, et Dauphin sur le lac Dauphin.
“Par lui-même ou par ses enfants, La | premiers à braver les immensités sou- ' Vérendrye avait en outre non seulement
exploré, mais décrit sur plusieurs cartes la région située entre le lac Supérieur
et les montagnes Rocheuses, depuis le qui traça le chemin à tous nos agricul- , Missouri, au sud, jusqu'à la Saskatche- |
wan au norû.” (P. Morice, o.m.i)
Relégué au second rang, La Vérendrye
accompagna encore le sieur de Noyelle, | en 1748, dans son voyage vers l'Ouest. |
I érigea le fort Bourbon sur le lac Winnipegosis et, poussant plus au nord, il bâtit le fort Poskoyac dans le voisina- ge de la fourche de la Saskatchewan. L’intrépide explorateur revint ensuite mourir à Montréal, en 1749.
L'un des successeurs de La Vérendrye dans l'Ouest à coloniser, le capitaine Louis-Luc de La Corne, était un fils de militaire né à Cataracoui (Kingston) en 1703. I prit en main l'administration des territoires nouveaux en 1753, au mo- ment où la guerre de Sept Ans allait paralyser tout essor français au Cana- da. Pourtant, c’est à La Corne que re- vient l'honneur âu premier essai d’a- griculture dans les plaines de l'Ouest canadien. Ces premières semailles, cette première moisson de gerbes eurent pour théâtre la vallée de la rivière Carotte, un des tributaires de la Saskatchewan, en 1754. Du haut du fort Poskoyac, re- baptisé avec raison “fort La Corne”, le valeureux commandant canadien put contempler avec fierté la germination, la rapide croissance des tiges de blé sous l’ardent soleil de la prairie. Rappe- lé dans l'Est par ses devoirs de soldat, en 1755, La Corne garde l'honneur de figurer dans l’histoire comme le pion- nier des fermiers de l'Ouest canadien. C'est sous cette noble figure que le re- présente un feuillet du présent calen- drier de la Survivance Française.
Mozart et l'âne
Le célèbre musicien Wolfgang Mozart ne pouvait entendre une fausse note, sans que ses nerfs en fussent pénible- ment impressionnés. On le savait à Salzbourg, sa ville natale, où il était fort aimé, et où chacun avait à coeur ‘de lui éviter cet ennui.
Un jour qu'il était dans une des rues de la vieille cité, il aperçoit une brave laitière fort occupée à se débattre avec
ses forces et l'animal ruai. L
son âne. Elle lui serrait les mâchoires de toutes
_Vous faites du mal à cette bête, brave femme, dit-il en s’approchant. . . Que vous a-t-elle donc fait?
_—A moi personnellement, rien du tout: Mais j'ai vu que mon âne allait braire et il chante si mal que certairie- ment vous en auriez été malade, si vous l'aviez entendu, et j'ai voulu l'empêcher de crier.
| Mozart remercia la paysanne et ca- ressa âne si solidement maintenu,
ne fut que lorsque le compositeur eut disparu qu'elle lui rendit sa liberté.
D ,
| Economie Jean a reçu deux nouveaux petits frè- res, et on lui suggère de demander son congé à l'institutrice en leur honneur. Le congé jumeaux à t-on. | _—Non, je n'ai parlé que d'un bébé; je garde l’autre pour ka semaine prochai-
ne.”
mademoiselle? lui demande-
changeait. Il quitta sa parure verte [es lointain un bruit sinistre nous vient, c'est seulement pour les blasés et les maman et il faut que nous cherchions pour se revêtir des teintes d’or de l'épi |
Lemi 2 tasses farine ILemire. 4 c. à thé Poudre à Pâte ‘‘Magic’” Comité de Surveillance: André Du- Comme elle a tu sa peine, elle tait ses délices, 4 c. à thé sel
La première visite du Ressuscité
Dans la maison de Jean, la Vierge veille seule, Elle n’a pas dormi depuis que le tombeau Sur le corps de son Fils roula sa lourde meule, Et son immense espoir attend le jour nouveau.
vice versa. Les naturalistes affirment que toutes les huîtres peuvent produire des perles, mais il n’y à que les huîtres
belles perles. Chaque femelle pond en
Huitres Chose curieuse, les huîtres peuvent changer de sexe, c'est-à-dire qu'une huître mâle peut devenir femelle, et des mers chaudes qui produisent de moyenne 30,000,000 d'oeufs par saison.
Caisse scolaire
de Falher
au 31 décembre 1945 En caisse sens $ 506.97 500.00
Elle a le souvenir d’une aurore pareille;
A Nazareth, ce fut dans la même saison
Que, par un tel matin, s’accomplit la merveille: La lumière de l’ange inondant la maison.
Lisez et faites lire la Survivance
Le salut inouï, l’humbie, le chaste doute | Qui l’arrête tremblante au bord du grand dessein, Puis le consentement dont elle frémit toute,
Et le souffle embrasé dont la vêt l'Esprit-Saint.
RESTES | TRANSFORMÉS |
NU
Total $1006.97 Nombre de membres à date: 217 La caisse scolaire de Falher fondée au mois de septembre 1944 est sous le controle exclusif des élèves. Elle a ses assemblées mensuelles ténues régulière- ment auxquelles sont invités deux re- présentants de la caisse populaire. Cha- que membre se fait un devoir de dépo- ser généreusement ses épargnes de quel- ques sous au moins une fois par se- maine. L'exécutif se compose: Président, Rodrigue Caron; vice-pré- sidente, Jeanne Desfossés; secrétaire, Germaine Lemire; sec-assistante, Claire
Or, pendant qu’en son âme elle revoit ces choses, Elle a senti qu’il vit, Celui qu’elle pleura,
Qu'il vient d’entrer, laissant toutes les portes closes, ‘TA A Et qu’en se retournant elle le reverra. mn T “Ma Mère! — Mon Jésus!” Et le poids de la joie, Plus lourd que la douleur qu’elle soutint debout, Au pied de son Enfant l’agenouille et la ploie. Mais lui: “Soyez bénie et réjouissez-vous,
Roules à la viande “Magic” faits avec des restes de rôti
2 c. à soupe beurre mou 1 tasse restes de viande hachés 2 c. à soupe oignon haché
Ma Mère car le fruit de vos entrailles saintes, Selon qu’il avait dit, ressuscite vainqueur.” Puis Jésus la relève, et leur muette étreinte Contente leur amour et rapproche leur coeur.
4 c. à soupe shorteninf ; 34 tasse lait ou moitié lait moitié eau
Mélangez viande, oignon et beurre. Tamisez ensemble les ingrédients secs, incorporez le shortening. Ajou- tez liquide pour faireune pâte molle. Renversez sur planche enfarinée et pétrissez légèrement. Abaissez à
ouce d'épaisseur et étendez du mé- Ense de viande. Roulez comme gi- teau roulé à la gelée; tranchez. Cuisez sur tôle, Afourchaud (475°F.) durant environ 14 minutes. Servez avec sauce aux tomates.
mas; Henriette Roy; Lucille Aubin.
Directeurs: Alice Desfossés; Jacque- iine Hachez: Antoine Mimeault, Yvette Maure; Gaston Mencke.
Mais, la lèvre appuyée à ce front triomphal Où l’épine a laissé de pâles cicatrices, Elle dit: “Mon enfant, ils vous ont fait bien mal!”
Louis MERCIER
Les bücherons
. Mes petits poussins
La tâche d'un bûcheron est un art en ————
elle-même, il n'y a pas de doute. L'autre jour nous étions partis pour la
chasse dans un endroit boisé. Soudain
3 Li L'agriculture “Petits poussins, que faites-vous?”
“Peep, Peep, Peep; nous cherchons à
Il y en à qui pensent que l'agriculture manger, car nous avons perdu notre . . FABRICATION DA CANADIENNE
porté par la brise du matin .“Atten-|inintelligents. Erreur que tout cela. Il |tout seuls.” |
mûr. Une fois la moisson recueillie, Hé- | nr": C'étaient les bûcherons à l'oeu- |faUt avoir des hommes de talents et des| “Voulez-vous. .. je vais vous aider | bert 1 Fonseite dans son grenier. Le vre! Ils abattaient les arbres et criaient hommes instruits sur les fermes. Si, au-|à trouver une maman, car perdre sa bel hiver au il passa ayant des provi- pour avertir leurs compagnons de la jourd’hui, il y a tant de fermiers qui ne [mère c'est perdre quelque chose de sions, des vivres en abondance! Telle ! Chute prochaine du grand chêne. Nous progrèssent pas et n'arrivent pas dans |grand, n'est-ce pas petits poussins? TÈe IA NÉ ORPENEE es Me Gloire |décidons d'aller les voir à l'ouvrage ire re ee Ne venez”.
à Louis Hébert! Que son nom vive à ja-!& quent d'instruction et, par conséquent,| Et depuis, chaque jour, je soigne mes
A . : ,Car beaucoup d’entre nous n'avions ja- , Par cc mails dans nos mémoires, Car c'est lui ;nais vu des bûcherons au travail. Nous |0nt une pauvre administration. Nous, | petits amis, car c’est ma part de travail.
est accordé. “As-tu parlé des
teurs.
Eugène Fournier, bent les géants.de la forêt. Leur hache
Donnelly.
Pour rire
Q) (
” À la quête
Jeannot allait à la messe pour la pre- mière fois. Après le sermon, grand’- maman lui mit dans la main un dix sous, mais oublia de lui dire pourquoi. Quand l'assiette passa, on entendit une petite voix articuler: “Merci, Monsieur, j'en ai un.”
E + % Aux pompiers!
Dans son énervement, la jeune fem- me a mal lu le thermomètre qu'elle vient de présenter à son mari fiévreux. “Docteur, venez vite, urge-t-elle, au
téléphone, mon mari fait 150 degrés deltat américain, était d’une maladresse [qui n'avait d'égale que la vivacité de —Je n'y puis rien faire, ma bonne !son esprit. Le jour de son entrée à l’é- | cole, ü commença par renverser son en-
température!
Dame; dans un cas comme celui-là il faut demander les pompiers”. L 3
= + Mauvaise direction
Un'‘bateau en croisière est immobili- sé au petit jour à l'entrée d'une rivière. Nerveux, un des passagers se plaint du \retard au capitaine.
“Mais ne voyez-vous pas, dit celui-ci, que nous sommes en plein brouillard?
—En plein brouillard? Mais je vois pourtant très bien les étoiles.
—-Moi aussi, Monsieur, mais à moins jaue les bouilloires n’éclatent, nous ne partirons pas dans cette direction-là ”
Æ # Une Icçon de prudence
Alarmée des absences de ses élèves pour cause de maladie, linstitutrice juge bon de donner une leçon de pru- dence à sa classe. “J'avais, dit-elle, un frère de sept ans qui sortit jouer dans la neige avec son traineau neuf, con- tracta une pneumonie et mourut”... Un silence de mort pèse sur la classe,
et l’institutrice se félicite de son strata-|
gème, quand un garçon de sept ans lui crie du fond de la salle: “Où est le trai- neau, Mademoiselle?” Æ % % Chez le dentiste |
Le client. — Pourquoi la cavité d’une dent arrachée paraît-elle si grande à la langue?
—À cause de la tendance naturelle de la langue à exagérer.
qu'il n'eut pas envie de braire, et ce !
SEMENCE ENREGISTREE ET CERTIFIEE
LA BONNE SEMENCE AUGMENTE LA PRODUCTION
Voyez notre agent au sujet des prix et des
détails sur la semence de céréales et de
fourrages.
FED
arrivons à l'endroit convenu. Là, dans ja ‘IS jeunes qui avons la chance de nous
Ils sont bien une centaine qui accourent vallée au delà de vingt bûcherons cou- faire instruire, ne la perdons pas.
dès qu'ils me voient entrer au poulsiller. En plus de cette première erreur, en |J’en prends quelques-uns, des jaunes bien affilée mord dans le bois résineux | Voici une autre. “Ah! c'est bien trop surtout, oh! je les caresse. Ils se laissent des épinettes. Les rayons du soleil bri- €nnuyant de rester sur la terre”. Pour'faire sans crainte aucune; ces chers lent sur la surface unie des haches et [Cette fois nous dirons que ceux-là n’ont petits n’ont pas appris qu'un jour ils les copeaux volent ici et là. pas l'expérience de la vie des champs. | devront même se défier de leur amie. ! L'odeur. de dla véstue. du bois frais Prenez un habitant et un homme qui Gladys Davis, Chauvin parfume la forêt. Le rythme des ba [reste dans une ville et travaille dans un ces ins ne ces qu'à Maure de re M Sn en ue ne TE x pas. La forêt retentit des craquements " A ue : fi sinistres; soudain l'arbre tombe, et en ie a . è . Ne “ ais, a s'abattant il brise tout-sur-son chemin. FAR es es D uand l'arbre s'écroule sur le de. un ouragan FOIDE ides maisons privées. Il faut bien remar- : Ÿ :quer aussi que l'habitant peut commen- a er ue are . très hardu. cer à l'heure qu'il veut, arrêter quand ee son … es Se ee eur travail. il veut et faire ce qu’il veut, tandis que acun est en chemises et son manteau |}, 6mme de ville est obligé d'être rendu est accroché sur des branchages. Les
travaille ar disent à une telle heure et partir à une telle SE a à serre ent peu de pa- heure. Quelle belle vie que celle de l’ha- roles, mais le soir au retour, il y a tou-
s à bitant! Vous savez, mes amis, qu’un JOUER FerCeur DORE ÉEayer le groupe. habitant a bien plus de chance de se Albert Bouchard, sauver qu'un homme de ville, car cette
Fort Kent. ee vie en plein air, tout en purifiant
En le corps, conserve à l’âme sa fraicheur
et sa limpidité. Honneur à nos braves || fermiers canadiens!
CARTES D'AFFAIRES
“Votre satisfaction est notre succès”
Morin & Frères
Entrepreneurs en construction
Téléphone 26405 10127-113e rue Edmonton
H. Milton Martin
MAISON FONDEE EN 1906 Assurances de toutes sortes
Tél. 24344 721, édifice Tegler
Nichols Brothers Machinistes
Fondeurs de cuivre et de fer. Manu- facture de machines à moulin à scie
10103-95e rue Tél. 21861
La Parisienne Drug
Stores
Spécialité de produits français Commandes par la poste
10524 ave Jasper et 10079 ave Jasper
Présence d'esprit
Lévis Cloutier,
Daniel Webster, célèbre homme d'E- Donnelly, Alta.
Edmonton Rubber Stamp Co., Ltd.
Fabricants d'étampes en caoutchouc et de sceaux Téléphone 26927 10127-102e rue (2e étage) Edmonton
Western Transfer & Storage Ltd.
Transport et emmagasinage Déménagements: meubles, etc.etc.
Tél. 21528 Edmonton
crier: ce qui lui valut la promesse de dix coups de férule sur les doigts. Hcn- teux et vexé, l'enfant essuya de son mieux sa main maculée d'encre et la ‘présenta à son maître pour recevoir la ‘punition.
—Quelle main malpropre! s'écria ce- ‘lui-ci; si vous pouvez en trouver une | plus sale dans toute la classe, je lève votre punition.
—Voïlà!” déclara aussitôt Daniel, en ‘levant son autre main, beaucoup plus noire encore que le première.
En entendant cette vive répartie, le maître ne put s'empêcher de rire et, | pour ne pas manquer à sa parole, fit |
= 5: Poussins de choix ‘grâce à l'enfant. Celui-ci, qui était un
lécolier studieux, malgré ces espiègte. | VE RACE ET APPROUVES
ries, s’appliqua par la suite à mériter l'estime de ses maîtres.
HAYWARD
Lumber Co. Ltd.
Venez nous voir quand vous aurez besoin de bois de construction ou de menuiserie de toutessortes.
Quincaillerie et approvisionne-
PE l Graines pures, robustes, venant du nord: trèfle, alfafa, gazons. Graines de légumes et fleurs. Liste de prix.
| Capital Seed & Poultry
SUPPLY Place du Marché,
Phillips Typewriter CO., LTD. Dactylotypes Royal, standard, por- tatives. — Réparations et fournitures pour toutes marques. 10115 - 100e rue Edmonton
Edmonten
MacCosham Storage & Distributing Co. Ltd.
Emmagasinage et transport Camions spéciaux pour meubles
Tél. 26361 Edmonton
Selkirk & Yale Hotels
Situé dans le centre des affaires et des théâtres
EDMONTON, ALTA
La qualité et un choix approprié des oiseaux reproducteurs est la clef du succès — et cette année encore les commandes des poussins de qualité “Pringle” ont dépassé tous les re- cords précédents, Afin de vous éviter tout désappointement, nous vous re- commandons de placer vos comman- des immédiatement pour vos pous- sins de mai.
Prix pour l'Alberta des Poussins 1946 en vigueur jusqu’au 17 mai
Le cent
Ameéublements de bureaux en bois et en métal—Systèmes de classements, le tout fabriqué au Canada.
Office Specialty Mfg. Co. LIMITED 10514 ,Ave Jasper Tél: 24608
W. H. Clark LUMBER, CO. COURS A BOIS—GROS et DETAIL 10330 - 109%e rue Tél. 24165 EDMONTON ALBERTA
| |
de race approu-
| ments de constructeurs 1e Aimé-R Bernier : | “ pe B : . Eeghorns 16.00 . Osmose préservatif pour bois Le Pullets Var es Rs Agent d'immeubles et d'assurances Blackburn & Co. | Téléphone 73545 N. Hampshires, Rocks Encanteur (Ville et campagne) TRAVAUX DE MENUISERIE 11845 - 75e rue — Edmonton Reds:- ess $18.00 $16.00 : Ebénisterie — Boiseries — Répara- SERVICE RESPONSABLE N. Hampshires Rocks Tél: Bureau: 27365 — Rés.: 24017 tions de meubles. Ë & Red Pullets ……. $29.00 +27.00 ||} 114 Edifice La Flèche — Edmonton 10757-85e avenue Tél: 33777 Cogs Leghorn $ 3.00 Cogs Pesants $ 9.00 $ 9.00
Pour nos prix de la Colombie, écri- vez à notre couvoir de Chilliwack.
Sur réception de votre commande ou à votre demande nous vous ferons parvenir notre Catalogue et Record de nos troupeaux pour l’année 1946, notre 15e anniversaire.
PRINGLE
ELECTRIC HATCHERIES
Robert Croteau Agent d'immeuble d'assurances de tous genres. Compatriotes, nous sol- licitons votre patronage.
402 Empire Bldg. Téi.: 21484 Résidence 10248-124e rue Tél. 84691
J.-0. PILON
Assurances de tous genres Spécialité de Vie
Tél.: Bureau: 26573 — Rés: 26698 823 Edifice Tegler Edmonton
EE
Léo Belhumeur L.-G. AYOTTE
|
‘Assurances . ‘Comptabilité, rapports d'impôts (In-
10550-101e rue, Edmonton. TéL 26234 Vie — Feu — Auto — Grêle SO ren : moblle.,
Calgary Edmonton Tél.: 26 | Saint-Albert Ste 6, Edifice Institute Tél: 22912
Chilliwack, B.C. Ouvert tous les soirs 10042-10%e rue Tél rés.: 23686
MERCREDI 17 AVRIL 1946
Personne ne peut être citoyen canadien et sujet britannique
nada, formulait la déclaration suivante:
car comme le dit Woodburn, “Comment | “Le Canada est une nation souve- l'allégeance et les services d’un parti- raine et ne peut avec docilité accepter culier pourraient-ils être réclamés par ide la Grande-Bretagne, des Etats-Unis plus d’un pays? De même qu’un homme ou de qui que ce soit d'autre, l'attitude ne peut servir deux maitres, ainsi deux qu’il lui faut prendre envers le monde. nations ne peuvent réclamer l’allégean- Le premier devoir de loyalisme d’un Ca- ce d'un ‘citoyen. san inadien n'est pas envers le Common- Des devoirs distincts ‘wealth britannique des nations, mais
La citoyenneté comporte des droits et envers le Canada et son roi, et ceux des devoirs. De même qu’un homme ne qui contestent ceci rendent, à mon avis,
Le
(suite de la page 1)
peut servir deux maitres, ainsi deux un mauvais service au Commonwealth”. :
pays ne peuvent prétenûre à l'allégean- : Ce n'était pas une idée nouvelle que ce d'un même citoyen. Quelle est la proclamait le gouverneur général du pleine signification de l’article 26? Il Canada, car elle concordait en tous signifie qu'une personne ne peut pas points avec la lettre et l'esprit du Statut être sujet canadien à moins d’être sujet de Westminster, proclamé en 1931. britannique. Il crée une double nationa- Le Canada, premier souci du
lité. citoyen canadien
re ! A
| |
|
La Survivance
PIANOS — ORGUES
RES
NOUS SOLLICIT
ONS VOTRE PATRONAGE
No 2
— HARMONIUMS
SAVEZ-VOUS QUE:
Nous avons la boutique Ja mieux organisée pour la ré. paration et l’occordage des À Pianos et des Orgues?
Nous avons 40 années d'ex. périence pratique dans la | construction et la réparation À des Orgues et des Pianos? Nous vendons des pianos et à des harmoniums neufs et à usagés? ; Nous vendons les célèbres À Pianos neufs marques QUI- Ë DOZ et BELL? : Nos prix sont très raisonna- : bles, et nous visons à donner À la plus entière satisfaction?
PEPIN & SONS
Par cette disposition, le bill réserve le;
C'est le devoir du citoyen d’un pays
titre de citoyen canadien à ceux qui que de placer l'intérêt de sa patrie consentent à devenir sujets britanni- lau-dessus de tout. J1 ne peut diviser son ques, avec toutes les conséquences du patriotisme. fait d’être sujets d’un autre pays, avec! Au Canada, le devoir d’un citoyen ca- les obligations, les devoirs et tout ce que nadien est de favoriser l'intérêt du Ca- cela comporte. Si un immigrant, — un nada. Mais si le citoyen canadien est, Polonais, un Suisse, un Ukrainien, un en même temps, sujet d'un autre pays, Chinois, un Français ou un Belge — il lui faudra veiller à l'intérêt des deux décide de venir vivre au Canada, il ne "pays, et si lintérêét de l’un vient en peut pas devenir sujet canadien à moins conflit avec lintérêt de l’autre, dans de devenir sujet britannique, avec tou- quelle situation se trouvera-t-il? C’est tes les obligations que ce titre entraîne. pourquoi la double nationalité ne sau- Tel est le sens de l’article 26. Le secré- rait exister. taire d'Etat l'a reconnu, dans ses ob- | Une espèce de sujets britanniques servations du 22 octobre. Je cite ses pro-| Derrière l'écran de fumée que consti- pres paroles, que je relève à la page 1374 ‘tue le titre de ce bill “Citoyenneét cana- du Hansard: dienne’, titre qui sonne bien, nous ne “Une personne qui naîtra sujet ca- ‘faisons que rééditer sous une autre nadien sera par le fait sujet britanni- | forme, les lois imprégnées de colonialis- que également. Un étranger qui viendra me que renferment déjà nos statuts. au Canada et qui sera naturalisé sujet. Comme le ministre le disait l’autre jour, canadien deviendra pareillement sujet :il n'est pas question de changement britannique.” fondamental. Ce qui ne soulevait aucu-
Le projet de loi attache autant d'im-ine objection en 1910, en 1914 ou en 1921, portance à la nationalité britannique
Î
À Ottawa, la foule acclamant l'arrivée du nouveau Gouverneur général dans la capitale canadienne
et simplement une classe de sujets bri- tanniques désignés sous le nom de ci- toyens canadiens. C'est la négation de notre souveraineté; c’est la renoncia- tion à notre autonomie, c'est en défi- nitive un pas en arrière. Si nous som- mes dignes de constituer une nation, nous devons avoir notre nationalité qui ne se confonde avec celle d'aucune autre Ination. Loin d'affirmer notre rang de je souveraine, ce bill dans sa forme actuelle, n'est qu'un symbole de colo- | nialisme. J'espère que le secrétaire d’E- tat en modifiera le texte. Nous récla- mons seulement une citoyenneté bien
canadienne, bien distincte, et non pas |des eaux dans les provinces des Prairies
une ombre de citoyenneté. Nous voulons,
Session d'Ottawa L'irrigation des provinces de l’ouest a fait l’objet d’un long débat en Chambre
Le député d’Athabaska, M. J.-M. Déchêne, s'in- quiète du coût de la mise en oeuvre du projet d'irrigation. — Déclaration de M. Glen
Ottawa. — Le gouvernement fédéral aider la culture. Il demanda aussi à M. s'inquiète beaucoup de la conservatiion | MceNicol de retirer sa résolution à cau- se du fait que les provinces ont déjà pris en main cette affaire.
et il est désireux de faire sa part dans le règlement de ce problème, à déclaré,
alors que nous ne jouissions pas d'une | purement et simplement, être des sujets qu'à la nationalité canadienne. Il noie |
Après avoir rappelé quelques dates
celle-ci, pour ainsi dire, dans la natio-' nalité britannique. Exemple d’une double “loyauté”
L'enquête actuelle sur l’espionnage a révélé l'existence d’un double patrio-, tisme ou d’une double loyauté chez cer- | taines personnes. Le rapport de la com- ! mission royale signale que certains ac-| cusés ont déclaré qu’ils obéissaient à ! un patriotisme supérieur à leur patrio- tisme envers le Canada.
Avons-nous besoin d’un meilleur, exemple des conséquences de la on
allégeance? Le sujet britannique doit placer l'inté- ! rêt de la Grande-Bretagne au-dessus | de tout, et le citoyen canadien, l'intérêt ’ du Canada au-dessus de tout. Paroles mémorables d’un gouver- | neur général
Le 12 octobre 1937, à l'hôtel Ritz- Carlton de Montréal, lors du banquet annuel de l'Institut canadien des Af- | faires internationales, feu lord Tweeds-
muir, alors gouverneur général du Ca-
oo
Observatoire
(Suite de la page 1)
.
Heureusement que Franco n'a pas froid aux yeux. Il ne permettra pas la ratatouille internationale de rétablir en Espagne le régime rouge d'il y a quel- ques années, régime de pillage, de meurtre, de sacrilèges, incendiées, etc. L'Espagne catholique n'entend pas se laisser mener de nou- veau par la vermine de Moscou. On doit féliciter Franco de son courage et de sa loyauté. P.-E. B.
RO Æ %.
autonomie complète, devient inaccepta- canadiens. Nous désirons inscrire dans ble depuis l’adoption du statut de West- |nos Statuts une mesure assurant à tou- minster qui à accordé au Canada le jte personne qualifiée, les privilèges d& la caractère de nation souveraine. citoyenneté canadienne, sans lui impo-
Ce projet de loi déclare que nous ne possédons pas de nationalité distincte: il proclame que nous sommes purement
trie, le Canada.
ser d’autres obligations que celles dont un comité consultatif: pour étudier la elle est redevable envers sa nouvelle pa- question sans inviter le gouvernement
aux communes, l'honorable J.-A. Glen, ministre des mines et richesses natu- relles. Le ministre a ajouté que les trois provinces de l’ouest avaient déjà établi
concernant les projets de conservation des eaux et d'irrigation dans cette par- tie du pays, le ministre déclare que le fédéral né peut établir une commission, comme le suggère le député de Toronto- Davenport, car on empiéterait sur la juridiction des provinces. Le Fédéral devrait seconder M. E.-G. McCullough, C.C.F. d’Assini-
fédéral à participer à ces pourparlers, et de cette façon, le fédéral est hors jeu, déclare le ministre.
10050A - 105e rue (
s.
PIANO & ORGAN WORKS dans la ruelle), Edmonton
qu’elle dut chercher à s'en défaire.
M. Déchêne parla jusqu’à 11 heures, ajournant ainsi sans conclusion un dé- {bat qui restera probablement sans suite. Dix millions par an
Dix millions par année, pendant dix ans, suffiraient au projet de conserva- tion des terres, dit M. MacNicol. Il rap- pelle ensuite que le président Roosevelt avait, par un projet similaire, opéré une transformation merveilleuse de l’écono- mie de sept états. Le député réclame en- suite des mesures pour assurer l’appro- visionnèment d'eau dans les villes de Moose Jaw et de Regina, qui seraient en danger, en cas de gros incendie.
M. Coldwell souligna que le vaste programme d'irrigation qu'on envisa- geait pour les provinces des Prairies amènerait une dépense de $400,000,000. Avant la guerre, une telle somme aurait semblé colossale. Mais maintenant ce montant paraît relativement minime {puisqu'il s’agit d'augmenter la prospéri- té de notre pays. |
Le leader socialiste conclut en disant que, bien que l'irrigation soit, en prin- lcipe, un problème provincial, elle de- vient de fait une question nationale parce qu'il s'agit du pays tout entier.
|
de viols, d'églises
La minorité française d'Ontario
est dans une ex
Le ministre Glen M. Glen croit nécessaire un tel co- mité interprovincial pour l’'administra- tion des eaux et il dit que le gouverne- ment fédéral a droit d'être représenté
Ilent It ce en € D 05 n la de tels comités à titre d’administra-
Québec. — M. Ernest Desormeaux, président général de l'Association ca- nadienne-française d'Education de FOntario, était, la semaine dernière, l'invité de la Société Saint-Jean-Baptis- te de Québec. Il a parlé des problèmes de la survivance franco-ontarienne.
En acceptant l'invitation de notre Société nationale, M. Desormeaux a voulu, dit-il, apporter à Québec “le sa- lut fraternel des 400,000 Franco-Onta- ‘riens qui luttent pour la survivance de leur foi par la conservation de leur ‘langue”. Et il ajouta: “Le combat est ‘parfois bien rude mais, soutenus par tune foi vive, vos frères de l'Ontario ont jusqu'ici tenu tête à l’orage qui ne cesse de menacer et leurs droits et leurs tra- ditions. Vous parler de la minorité on- tarienne m'est une devoir bien doux car voilà bientôt trente ans que je suis mêlé , moi-même à toutes ces difficultés qui itombent souvent sur notre route comme june abondante grêle, Nous avons main- tes fois tourné des yeux pleins de dé- |tresse vers nos compatriotes de Qué- [bec et toujours nous avons trouvé une flamme d'espérance qui nous donne icourage et persévérance”.
tre fiers du chemin parcouru depuis teur des territoires du nord-ouest et | 1927 ajoute M. Desormeaux, qui montre |P27 le fait quil est responsable des
: ae à .. [eaux internationales; enfin il a ce droit alors la situation actuelle en Ontario. : : ie : La minorité française de l'Ontario, ait |P2? la loi de réhabilitation agricole des | ie x és Prairies. il w “ er ee Er Le ministre fit cette mise au point, à ses ù à . [I Suite d'une résolution faite par M. seigne le français a augmenté de 400 à | à :
sa : John R. MacNicol, progressiste-conser-
1,500 et 50,000 élèves de langue française vateur de Toronto-Davenport, deman- y sont inscrits. Il y a actuellement, en dant au gouvernement en d'établir Ontario, 560 écoles primaires bilingues, a Fa Hterbtovinciale ‘bone 1,450 instituteurs vrimaires bilingues, à pe pe 30 professeurs canadiens-français dans étudier le problème de la conservation les “high-schools”, 493 commissions d'é- des eaux et des projets d'irrigation pour coles élémentaires bilingues, 88 cin-' quièmes cours bilingues, 21 “high- schools” bilingues et 12 écoles secon- daires bilingues. Et, de plus, depuis 1927, une Ecole normale bilingue qui a déjà fourni pas moins de 3,000 insituteurs Fe institutrices bilingues.
en Ontaric
Nombreuses oeuvres de survivance Toronto. — Il semble que “Time in
“L'école, dit encore M. Desormeaux, l'ordre du jour. Elle convient bien, e n'est pas la seule préoccupation d’Edu- CARTE, CU SORTE * Se Re DIET sa : : : S : effet, aux cours de divorce de l'Ontario. cation. Elle n'est étrangère à aucune Actuel t, à Oscoode Hall, pl initiative, patriotique ou autres, suscep- d ; _. nie Ps ee ss . Fe tible d'augmenter le prestige, l’influen- à opt + Fn vs ee : En ce et le bien-être des nôtres dans les He : ne : nes . … ee domaines national, économique et agri- cor Ses. P'ÉCISenL- que les: premières
Demandes de divorce
|
l Î
my hands” est la chanson d'amour à | conservateur du Yukon fut le seul dé-
boine, est d'avis que le gouvernemnt | fédéral ne devrait pas se contenter de! rejeter ce projet sur le dos des provin- |
Condamnée pour
ces. Il trouve que si l’on a pu dépenser . espionnage
$400 millions par mois pour des fins de guerre on devrait pouvoir trouver l'ar- gent nécessaire à l'exécution de projets! Ottawa. — Mme Emma Woiïkin, âgée tels que l'irrigation. lde 25 ans et impliquée dans le complot M. John Blackmore, créditiste de | d'espionnage soviétique au Canada, a Lethbridge, se rallie à l'opinion du mi-!été condamnée à deux ans et demi de nistre des Mines et dit que, tout en ap- |pénitencier, pour avoir divulgué des in- prouvant le projet d'irrigation, il ne | formations secrètes à des espions de la croyait pas que le gouvernement eût | Russie. Elle purgera sa sentence au pé- l'autorité d'établir une commission com- nitencier de Kingston. me celle que propose M. MeNicol. M. Blackmore est formellement opposé à : toute tentative du gouvernement fédé- | Les étrangers aux E.-U. ral d’empiéter sur les droits des provin-
ces. | Ottawa, — Le commissaire américain M. Thomas Reid, libéral de New
ide l'Immigration, Ugo Carusi, a pré- Westminster, exprime le méme avis que | tendu que les Etats-Unis sont débor- | M. Blackmore. Il approuverait une réso- dés d'étrangers entrant au pays par le: lution qui recommanderait au gouver- lexique et le Canada. À Ottawa, cette! nement de faire des travaux de recher- prétention a causé une vive surprise au i ches sur le sujet et de prodiguer “sde ter canadien de l'Immigration, | conseils aux provinces en matière d'ir- lA.-L. Joliffe, qui à déclaré: “C’est la, rigation. première fois que j'en entends parler”. : L'hon, George Black, progressiste- À Sa connaissance, il n’y a pas eu d'im- Imigration massive aux Etats-Unis, via puté à s'opposer carrément à la résolu- le Canada. Carusi avait ajouté que la ; tion. - situation la plus grave existait frontière mexicaine, :
à la M. J.-M. Déchêne
M. J.-M. Déchêne, libéral d’Athabas- ka, tout en favorisant l'irrigation, s'in- auiète du coût du projet et dit qu'il faut
} De 1910 à 1927
Le premier tableau que le conféren- cier a déroulé devant ses auditeurs nous a fait assister aux permières luttes que nos compatriotes ontariens ont dù li- vrer pour la défense de leur langue et la fondation de cet organisme précieux
Pour l'avenir du Canada
Dans un discours qu'il a prononcé à Montréal sous les auspices de l'Ecole des Parents, M. Mason Wade, écrivain et conférencier américain, a affirmé
cole. De ce fait, elle a provoqué ou fa- vorisé d'autres organismes indispensa- bles, tels l'union. dès cultivateurs fran- co-ontariens, l'association des tommis- saires d'écoles bilingues et l'association de l'enseignement du français. A son dernier Congrès, elle a accepté l'affilia-
| |
que l'influence canadienne-française est nécessaire pour empêcher J'absorption du Canada par son puissant voisin du sud. Sans elle, les Canadiens de langue anglaise seraient assimilés par la pensée et les moeurs américaines, et le Canada se fondrait en quelque sorte dans le grand tout américain, |
Tous ceux qui étudient attentivement ce problème, y compris des Canadiens de jangue anglaise, aboutissent à la même conclusion. L'on sait d’ailleurs que la perspective d'une annexion aux Etats-Unis ne déplaît pas à bon nombre de Canadiens d'origine britannique et européenne, En certains milieux des provinces maritimes, de l'Ouest et de la Colombie, on en parle ouvertement et sans honte. Cette attitude peut paraître étrange; au point de vue patriotique, elle est inqualifiable. Mais elle existe; i1 faut s’en souvenir et prévoir les con- séquences qu'elle pourrait avoir si rien n’y faisait contrepoids.
Sans donner de leçon aux autres, il! est permis d'indiquer, une fois de plus, quel est notre devoir. Tout en n'ignorant pas ce qu'il y à de meilleur dans les autres cultures, nous devons travailler à maintenir ici notre culture française, Cela exige du courage, de la ténacité, de nombreux sacrifices? Sans doute. Rien de grand ne se fait par la mollesse et la lächeté. Grâce à Dieu, les vertus de nos ancêtres qui ont implanté la civilisation
tion de ces trois associations et celle de
_ Maison à vendre à St-Albert
Résidence de 5 apartements, pro- che de l’école et de l'église, bon- ne eau, lumière électrique, 2 grands lots. Poêle neuf, lits, mate-
de ces causs ne seront pas entendues avant la fin de 1947.
Avant la guerre, on mettait deux ou trois mois à émettre un décret de di- vorce, Le délai des causes de divorce est aujourd’hui doublé.
La Cour à émis 1,089 brefs de divorce
bien étudier ce point de vue avant de ; rien entreprendre. Il donne en Gxemble! le projet d'irrigation entrepris par le | Canadien Pacifique qui, dit-il, coûte | trop cher aux fermiers de l'Alberta
|
pour qu'ils y participent et causa de telles pertes d'argent à la compagnie
en 1941, 1,247 en 1944 et 1,875 en 1945. Re
qui a assuré leur survivance et leurs ‘progrès: l'Association canadienne-fran- Icaise d'Education de l'Ontario. C'était l'époque du “règlement XVII” auquel iles nôtres ont refusé de se soumettre, au prix des plus lourds sacrifices, sacrifices ‘qui n’ont pas été vains puisqu'en 1927
iles nôtres remportaient une victoire re- çtentissante : le français reprit alors, dans les écoles bilingues, la place d’hon-
Ineur.
Progrès réalisés depuis 1927 Nous avons certainement raison d'é-
EE
L’Angleterre et le ratlonnement
Londres. — Le premier ministre Cle- ment Attlee a proposé que la Grande- Bretagne cherche à obtenir du Canada et des Etats-Unis qu'ils imposent le ra- tionnement du pain, de la graisse et de l'huile. a:
Il à rappelé que la Grande-Bretagne rationnera le pain si les autres pays producteurs de blé font de même, et il a ajouté: “Nous sommes prêts à appli- quer aussi le rationnement de l'huile et de la graisse” Le ministre des Vivres, sir Ben Smith, a rejeté une proposition
Cette année, on en compte déjà 631 et, si la montée actuelle continue, on en comptera deux fois plus en 1946 que
la Fédération des Sociétés Saint-Jean- {Baptiste de l'Ontario, de sorte que son exécutif est maintenant une véritable À é |fédération de toutes les oeuvres cana- de nie TT ; ; diennes-françaises de la province, Ces ADS CeUe 2 sn one pie ou Lee forces réunies sont de ce fait décuplées”, — ee us SU jmentaires à la Cour Suprême de l'On- M. Desormeaux termine en soulignant due DEA RAIRE procédure Au: vor: les dernières attaques dont ont été la Ice. Deux: = ù Ro acnees êe ÉÈLe cible les nôtres d’Ontario, attaques fai- A a Maria tes par l'“Inter Church Commit e ! ; Protestant Catholic Relations” … ee IR na c<para dos ce DO ones Commission royale sur l'Education. Le [CORRE Es due + PreuaRes se but de ce mémoire est de faire disparai- ns mors : =}; reponeanee de à tre complètement l'influence française Bent sons 7 es UP ERNEE au Canada en dehors de Québec. Ce do- 14e celle de ADIaree cument, qui suinte le faridtisme le plus RE ns. iétroit et 1 î 'é ion- : ° | nelle et 4 rs an de eee sociale es : JAP es mérite, ajoute le conférencier, d'exposer … 7. AuSIQRE ; PRES TERRES : Eu au grand jour la sollicitude pour la con- Fe. e. OUEN RUE a nue PR de notre foi et de notre lan- ie UE en Fe Dee di |gue, la supériorité de notre enseigne- au juge une preuve “satisfaisante”. ment bilingue, notre influence ASCEN- À — . lune et notre prodigieuse vitalité qui | SEEN fait que nos berceaux sont remplis et que ces berceaux demeurent encore au- jjourd’hui ce qu'ils ont été dans le pas- sé: le secret de notre bonheur familial [se la survivance de notre race”.
Dernières attaques
a
Futures victoires
“Quoi qu'il advienne, dit M. Desor-
Bernier appel pour de la _ bonne semence
La bonne semènce est déjà presque toute disparue. Le “Crop
lats, ameublement de cuisine; en un mot, presque complètement meublée. Située à 9 milles d'Ed- monton, sur le grand chemin. Le propriétaire quittant pour la Côte pour cause de santé est prêt à sa- crifier pour $2,300.00.
Prolongement de la ration actuelle du beurre
Ottawa. — La Commission des prix ai annoncé l’extension de la présente ra- |! tion de beurre de quatre once par se- maine au 15 mai alors qu'on allouera 5% onces. ;
La ration de quatre onces, soit deux! onces de moins que les six onces d'avant | la fin de février, était supposée être en vigueur jusqu’à la fin de ce mois. La! ration de six onces ne sera maintenant réinstituée que le 6 juin.
La Commission à dit que cette retion est maintenue à cause du peu d'approvi- sionnements dans le Dominion.
D'après le nouveau système, un cou- pon de beurre, bon pour une demmi-liyre, deviendra valide aux dates suivantes: 2, 16, 23 mai, 6, 13 et 20 juin.
Aimé-R. Bernier Tél: Bureau: 27365—Rés.: 24017 | 114 Edifice La Flèche—Edmonton
SR Res Ni ce
He Also @eGives Albertans Jobs 6 Eats Alberta Products eBrings Money to Alberta
If he is treated well
Attlee réclame la coopération
Londres. — Le premier ministre Cle. ment Attlee a déclaré que la coopéra. tion internationale doit être obtenue “si nous devons bannir à jamais la crainte de la guerre”. Attlee à porté la parole à un diner de la galerie de la presse parlementaire. Il a exprimé la confiance qu'il n'y à aucune suspicion qui ne puisse être éliminée par la bonne volon- té, aucun choc dintérêts nationaux dans le monde d'aujourd'hui qui ne puisse être évité”.
Parc international aux
Mille Iles
Ottawa. — Il est question ici de lé tablissement d’un parc international aux Mille-Iles, dans le Saint-Laurent, entre le nord de l'Etat de New-York et Ie sud-est de l'Ontario. Le gouverne- ment canadien verrait d’un bon oeil la réalisation du projet. On attend la ré. action du gouvernement américain. Le projet serait réalisé conjointement par le Canada et les Etats-Unis.
Faites-le vous-même
Un de ces jours, vous allez vouloir changer la disposition des meu- bles. Donner un coup de pinceau ici et là — émailler une table.
Peut-être voudrez-vous économi- ser en utilisant des vieux habits dans la confection de nouveaux vêtements — vos aiguilles eb vos ciseaux paraissent devoir être très occupés. La couture est une ré- création tout en étant une écono- mie.
Avez-vous aucune difficulté à amu- ser vos jeunes en- fants dans la na nf son? Confection- De nez-leur des jou-
“l ets qu'ils pourront laver — vous utili- serez des restes d’étoffe et de toile cirée.
Votre catalogue d'EATON vous donnera un monde d'inspiration pour cette “fièvre du printemps”. Vous y trouverez de la peinture, des étoffes, des patrons, en un mot, mille et une choses qui cap- tiveront votre esprit d'économie. © #T.EATON C2.
CS WESTERN
chrétienne au Canada, ne sont pas per- dues. On en peut voir chaque jour de magnifiques exemples, I1 faut, qu’elles restent bien vivantes. L'avenir de notre patrie l'exige. S. P.
américaine pour que le Royaume-Uni |meaux en terminant, nous restons sur la réduise sa ration de graisse qui est pré- |brèche. Les persécutions du passé, loin sentement de sept onces par personne, [de nous abattre, n’ont fait que provo-- par semaine, dans le but d’écarter la|quer et raviver de nouveaux courages,
{famine dans le monde. Il a dit que la |de fructueuses luttes et nous. préparer chose était impossible. de retentissantes victoires”.
re —
. HE BOOSTS ALBERTA
Testing Plan” à encore de l'excellente avoine. Victoire enregis- -trée à vendre. Voyez votre représentant Searle:
| | ei | Alberta Publicity & Travel Bureau SEARLE* GRAIN COMPANY: LIMITED | 7 “